Désolation : Le dernier vampire, Jean Vigne


Résumé :

Question choix malvenus, j'en connais un rayon. Je pourrais vous parler de ce caillou tombé sur terre en juin 2067, et qui éradiqua une bonne partie de l'humanité. Plutôt une bonne chose... Je pourrais vous raconter mon aventure avec Laurence, une vampire rousse dont la beauté n'égale que la cruauté. Pas mal... Et pourquoi pas de Solange Lemère, biochimiste et initiatrice d'une hérésie : l'immortalité pour l'Homme... Là, ça se gâte... Et que dire de l'extinction de mes sœurs et frères vampires, empoisonnés par l'invention de Solange... De quoi me mettre les nerfs. De quoi me mettre en chasse. De quoi me retrouver dans une belle merde. Question choix malvenus, j'en connais un rayon... et ce n'est qu'un début.


Avis :

En découvrant une météorite vouée à s’écraser sur notre planète, Marie, jeune scientifique annonce la fin du monde. Sur quatre générations, le lecteur va suivre le destin de la jeune femme et de ses descendantes, des prémices de l’apocalypse à la lutte pour la survie. Marie, Solène, Solange et Virginie vont toutes croiser Jean, vampire de son état, pour qui l’apocalypse sonne le glas de son mode de vie et qui va devoir lui aussi s’adapter.

À la croisée du roman post-apocalyptique, du roman vampirique et du thriller, Désolation : Le dernier vampire propose un cocktail tout à fait atypique assez captivant.
La première partie m’a séduite d’entrée, il faut dire que je suis très portée sur le post-apo, et la façon dont l’auteur nous décrit cette longue agonie de notre société attendant l’inévitable est très prenante. La chute de la météorite, le dérèglement climatique, les épidémies, la mort, la lutte pour survivre, les thèmes ne sont pas novateurs mais décrits avec beaucoup de crédibilité.
Il y a ensuite une sorte de palier dans la narration où Jean Verger (le vampire, si si) voit son existence même remise en cause et doit évoluer pour survivre, remettant totalement en question ce qu’il a été jusque-là. Évolution assez surprenante qui m’a d’abord laissée perplexe mais à laquelle j’ai fini par adhérer.
Enfin, la dernière partie est une enquête menée tambour battant, à la manière d’un thriller, dans le monde clos et étouffant qu’est celui des survivants. Cette partie recèle nombre de surprises, Jean Vigne (l’auteur, vous me suivez ?) est là où on ne l’attend pas, et moi ça me plaît bien qu’on me réserve de bonnes surprises comme ça. Ajoutons à cela que le style de l’auteur est fluide, direct et sans fard, au service de son intrigue, poussant le lecteur à tourner sans cesse les pages.

Si la couverture avec la sublime illustration de Fleurine Rétoré m’avait interpelée, le contenu de Désolation : Le dernier vampire a achevé de me séduire. J’ai parcouru ce roman d’une seule traite, convaincue par l’originalité de l’histoire et la prose de l’auteur. Une suite est en route et je m’en réjouis par avance.

Commentaires

  1. J'avais bien aimé cette lecture !

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  2. Merci pour cette lecture et ce bel article. Un beau cadeau de noël que voilà ;). J'espère donc vous retrouver pour d'autres lectures...

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    1. Merci de votre passage sur mon modeste blog. J'avais aussi bien aimé votre nouvelle pour l'antho Vampire malgré lui, j'apprécie beaucoup votre plume.

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