Midnight City, Rozenn Illiano


Résumé :

Écrivain inconnu, Samuel rencontre le succès par hasard, et sa vie change du jour au lendemain – pas forcément pour le mieux, d’ailleurs. Introverti et grand timide, il se plie à sa nouvelle célébrité sans rechigner, rêvant pourtant de retrouver la quiétude de son anonymat.
Seulement un jour, il ne peut plus écrire : ses mots se sont enfuis, son imagination est à sec. Un peu par désespoir, Samuel accepte la proposition d’un mystérieux mécène qui lui offre tranquillité et ressources afin qu’il puisse retrouver la flamme.
Ce qui, en fin de compte, n’était pas une si bonne idée…


Avis :

Ce titre n’a d’abord existé que comme livre vagabond, un seul exemplaire se baladant de main en main, puis il fit l’objet d’une parution en nombre restreint et c’est dans ce cadre qu je me le suis procuré.
Je suis l’actualité de Rozenn Illiano depuis un bon moment, et j’avoue que l’aura de mystère et de merveilleux autour de ce livre m’a tout de suite donné envie de m’y plonger, je n’ai pas été déçue, bien au contraire.

Le roman comporte deux histoires distinctes, l’une dans le monde réel, celle de Samuel, écrivain à succès en panne d’inspiration depuis trop longtemps, selon son éditeur, qui se révèle prêt à tout pour retrouver la flamme qui l’animait. L’autre prend pied dans la Cité de Minuit, ville imaginaire régie par l’Horloge, que nous découvrons à travers les yeux de Cyan et de la Funambule alors que l’Horloge est brisée.
À partir de là, il est très difficile d’aller plus loin dans le roman sans divulgâcher la suite, ce qui serait fort dommage.

Midnight City est un roman qui vous emporte totalement dans son univers onirique, entre rêve et réalité, le fantastique se mêle au quotidien et la fantasy inonde la réalité. L’autrice parle à un moment de dreampunk, et c’est le mot exact qui défini la Cité de Minuit. Les deux histoires se répondent, se complètent et se confondent au fil des pages dans une intrigue intelligemment construite qui retient le lecteur captif jusqu’à le dernière page (et encore après...).
Le roman fait aussi écho aux affres du métier d’écrivain, au processus de création et à l’angoisse de la page blanche, un livre sur les livres et leurs auteurs qui y inclut un peu de notre réalité par le biais d’un étrange livre vagabond là-aussi, la mise en abîme nous renvoie de Samuel à Rozenn et l’inverse, entremêlant le roman à sa propre histoire.

J’ai aimé me laisser prendre dans la toile onirique de Midnight City et je suis ravie qu’un second roman soit en préparation, même si celui-ci a le bon goût de se suffire à lui-même. Étrangement, à la fin de ma lecture je me suis dit que, j’étais sûrement passée à côté d’un autre roman dont l’auteur est friande, Le cirque des rêves et je vais me replonger dedans pour retrouver un peu de magie qui m’a fait tant de bien lors de mon séjour dans la Cité de Minuit.
,5



#DéfiCortex – Catégorie auteur Breton


Commentaires

  1. L'histoire de ce bouquin est fascinante, il va falloir je trouve un moyen de le lire un jour. J'ai découvert ce que fait l'autrice il y a quelques mois, et c'est tellement dingue, ça donne une envie folle d'y plonger.
    Concernant Le cirque des rêves, cela fait plusieurs années que je veux le lire, je l'ai jamais trouvé en magasin d'occasion, mais je finirais par le prendre celui-la aussi.

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    1. L'univers de Rozenn est envoûtant, j'ai été conquise avec Le rêve du Prunellier <3
      Le cirque des rêves je n'en ai quasiment aucun souvenir, c'est fou !

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  2. Tout comme toi, je trouve que le terme de dreampunk qu'utilise Rozenn est tout à fait approprié :) J'ai eu de la chance de pouvoir lire l'un des exemplaires voyageurs puis je l'ai acquis dès que possible. J'ai beaucoup aimé ces deux histoires imbriquées.

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    1. Quand j'ai lu le terme je me suis dit que c'était exactement ça ^^

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