Le portrait du Mal, Graham Masterton


Résumé :

Ils étaient prêts aux pires atrocités pour conserver l'éternelle jeunesse. Un portrait de douze personnages au visage en décomposition... La toile est l'œuvre d'un certain Waldegrave, ami d'Oscar Wilde et passionné d'occultisme, mais elle est sans valeur et plutôt médiocre. Alors pourquoi la mystérieuse Cordelia Gray veut-elle à tout prix s'en emparer ? Quel est le secret du portrait ? Qui sont ces douze personnages ? Vincent Pearson, l'actuel propriétaire du tableau, découvre un lien entre cette œuvre démoniaque et une série de meurtres particulièrement abominables qui secouent la Nouvelle-Angleterre depuis quelques mois.



Avis :

Des gens enlevés et dépecés, une famille étrange, un tableau énigmatique, un galeriste qui voit les gens qui l’entourent disparaitre et un flic qui essaye tant bien que mal de boucler son enquête, voilà en gros de quoi est composé « le portrait du mal ».
Un livre qui mêle enquête classique et éléments surnaturels, avec une pointe de mysticisme et de gore.

L’écriture est fluide et facile. Le génie de Masterton, c’est de suggérer. Les descriptions ne sont pas crues, c’est notre imagination qui fait tout le boulot, et la mienne est assez débridée, donc j’arrive bien à visualiser les pires choses, comme le dépeçage de la petite américaine du début, et surtout les vers qui s’échappent du corps d’Edward (berk berk berk). De plus le roman est parsemé de pointes d’humour noir, j’ai beaucoup apprécié.
L’histoire en elle-même est bien menée, sans temps mort, le récit est structuré. Les personnages ne sont pas plus attachants que ça, ce qui n’est pas plus mal et permet d’appréhender le roman dans sa globalité, sans prendre partie.
L’épilogue quant à lui m’a particulièrement plu.
En revanche, un sentiment de malaise m’a accompagnée d’un bout à l’autre. Outre les évocations des atrocités commises, l’histoire en elle-même fait appel aux notions de croyance et de magie.

Un très bon roman horrifique, mais un peu trop gore pour moi (qui suis une fille sensible).

Commentaires

  1. Du grand art, mais Masterton est un spécialiste du gore. Je me souviens que la fin m'avait bouleversée.

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  2. Masterton... la plume d'un maître plongée dans un encrier de ténèbres et de sang...

    De très bon goût pour une âme sensible.

    Sypnos.

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