Les enfants du Mal, Eroïne Devalda


Résumé :

Joe, jeune orphelin, grandit dans une famille pauvre et subit à longueur de temps son père violent. Cette vie dans la peur lui fait refouler sa véritable nature, dont il ignore tout.
Tout juste adulte, il va faire la rencontre d’Ambre, une jeune correspondante Française qui va lui dévoiler ses origines : du sang de démon coule dans ses veines.
Il va alors la suivre afin d’obtenir, avec elle, le pouvoir suprême, et de devenir un vrai démon !
Mais un groupe mystérieux, connaissant leurs existences, a pour but de les tuer… Joe, va-t-il trouver ce pouvoir avant de se faire attraper ?



Avis :

Le livre commence au Moyen-âge. Une jeune servante fuit, emmenant pour les sauver les deux enfants de ses maitres qui, eux, périront sur le bucher, accusés d’être des démons. Et c’est avec leurs descendants que l’histoire prendra corps de nos jours.
Après ce début très accrocheur, l’histoire va se centrer sur Joe, qui lui aussi sera confié à des étrangers par sa mère qui fuit à son tour ceux qui la persécute. Hélas, la famille « choisie » ne va pas donner à l’enfant un cadre de vie rêvé. Battu, brimé, humilié, c’est un jeune homme brisé qui rencontrera celle qui le révèlera à sa vraie nature.

Premier roman d’Eroïne Devalda, « Les enfants du Mal » est assez inégal. La première partie est centrée sur Joe, son enfance et toutes les épreuves traversées. C’est un récit dur, rien n’a été épargné au jeune homme, et rien ne nous est épargné de son calvaire. J’ai été très surprise de l’extrême violence contenue dans cette partie, ce qui me fait dire que ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains. Malgré quelques incohérences et une écriture parfois assez maladroite, le lecteur est saisi aux tripes et ne peut se retenir d’aimer Joe, sentiment qui ne le lâchera pas, même dans la seconde partie. Cette fameuse seconde partie est marquée par l’arrivée d’Ambre, la correspondante française. Autant Joe est attachant, autant Ambre n’a rien pour plaire, arrogante et cruelle, elle finira par entrainer notre héros dans sa chute. Et justement, cette partie est trop rapide. Il se passe trop de choses, trop vite, et la fin est vite expédiée en comparaison du temps pris pour développer la personnalité de Joe. C’est en cela que c’est un peu décevant, le lecteur reste sur sa faim, les événements auraient mérités d’être davantage exploités, tout comme la personnalité d’Ambre qui, outre l’antipathie renvoyé dès le départ, n’est abordée que de manière superficielle.
Au final cette seconde partie ternit un peu l’impression plus que positive laissée par la première, alors que j’avais vraiment été séduite.

Avec ce roman, Eroïne Devalda démontre une réelle capacité à happer son lecteur, mais ne l’exploite pas jusqu’au bout. Son style manque un peu de maturité, alors que ces propos non, ce qui renforce l’ambivalence de l’ensemble du récit.
Un auteur à suivre, qui avec l’expérience réussira, je pense, à gommer ses faiblesses et nous proposera un récit construit et palpitant du début à la fin.


Commentaires

  1. merci pour le commentaire, j'en manque cruellement. Pour info, je vais reprendre sur une suite là où je me suis stoppée, mais ce ne sera pas pour tout de suite, histoire de gomme cette frustration d'une fin trop rapide pour mieux le finir. Après j'ai écrit ce roman à 16 ans, donc mon écriture, ba il est pas spéciale. Justement, mon second roman qui dans le style Boy's love est bien mieux écrit. (version 2 pas encore le final lisibles sur mon site)

    Si tu veux lire les brouillons ( brouillon mit en ligne pour permettre au lecteur qui le désiré de donner leur avis, et qui dit brouillon dit aussi beaucoup de modification en cours de route jusqu'à finalisation du roman suivant les avis donner des lecteur, j'en ai peut également, vu que les gens ne critiquent pas).

    Voilà si ça te tente de découvrir mes écrit avant publication voir même de participer à leur création en donnant tes avis n'hésite pas.

    http://romances.kazeo.com

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  2. C'est avec plaisir que j'irai flâner sur ton site ;o)
    Je sais que tu étais très jeune quand tu as écrit "les enfants du Mal", c'est justement pour ça que la première partie très crue (mais très juste) m'avait surprise, et que je pense que certaines choses sont perfectibles. Mais beaucoup de points sont positifs et donnent envie de te suivre ;o)

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