Sans un adieu, Harlan Coben

Résumé :

Suspense magistral, intrigue machiavélique à souhait, tension psychologique à son comble. Des côtes australiennes aux parcs de Boston et aux banlieues new yorkaises, le tout premier roman de celui qui allait révolutionner le monde du thriller. Laura Ayars et David Baskin, l'ancienne top model devenue femme d'affaires et la superstar de l'équipe de basket des Celtics : un couple béni des dieux ! Mais, en pleine lune de miel, la tragédie frappe. David part nager et disparaît. Sans un adieu... Accident ? Meurtre ? Suicide ? Laura se lance dans l'enquête et découvre bientôt des secrets vieux de trente ans, que ses proches ont tout fait pour enfouir... Mensonges, trahisons, jalousies, meurtres... Quand le passé menace de ressurgir, un tueur tapi dans l'ombre est prêt à tout pour empêcher la vérité d'éclater.


Avis :

Bon, il faut savoir que ce livre, récemment sorti, est en fait le premier d’Harlan Coben. D’ailleurs, dans la préface, si on lit entre les lignes, l’auteur nous demande d’être indulgents avec son texte. Oups, ça met pas en confiance ça…

Mais revenons d’abord sur l’histoire en elle-même.
Laura, ex-mannequin devenue femme d’affaires, et David, basketteur professionnel, partent en voyage de noces en Australie. Alors que Laura se rend à un rendez-vous concernant sa ligne de vêtements, David part nager. Son corps sera retrouvé quelques heures plus tard.
La thèse de l’accident est d’abord explorée, puis celle du suicide, et puis finalement Laura découvre des éléments troublants qui l’amènent à reconsidérer les choses. Le meilleur ami de David, TC ne semble pas complètement honnête et lui cache des choses, sa mère agit étrangement, de l’argent a disparu, et tout ça amène Laura à imaginer la thèse du meurtre.

L’auteur multiplie les fausses pistes et les rebondissements, mais hélas j’ai toujours eu un temps d’avance sur lui, du coup je n’ai jamais été surprise. Idem pour l’histoire développée en parallèle de l’intrigue principale, elle était cousue de fil blanc et n’a pas apporté la touche de mystère qu’elle aurait pu instiller à l’ensemble. Les personnages sont caricaturaux, le méchant trop repentant, et le super méchant trop lâche.

Coben nous a habitués à mieux, beaucoup mieux. L’ensemble est malgré tout distrayant à défaut d’être haletant, mais pas à la hauteur de ce que cet auteur nous propose habituellement.

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