Le manoir aux sortilèges, Isa-Belle Granger


Résumé :

Pour Jean-Philippe, jamais un vendredi 13 n’aura risqué d’être aussi funeste. Après sa tentative de suicide ratée, il se laisse guider par une bande de chats jusqu’à un manoir ancestral. Espérant y trouver du secours, il fait la rencontre de Ticha, la fille de la propriétaire des lieux. Elle lui prêtera main-forte mais bientôt les deux héros seront menacés par une force maléfique dévastatrice. Pour sauver Jean-Philippe, la jeune fille devra se tourner vers ce qui l’horripile le plus : les « croyances » de sa mère.
Sans quoi, Jean-Philippe perdra son âme


Avis :

Pauvre Jean-Philippe. Ado passionné de mécanique, coincé entre un père autoritaire qui rêve mieux pour lui et le traite comme un bon à rien, et une mère pleine de compréhension à son égard mais qui n’ose s’élever contre son mari, il ne voit qu’une issue : mettre fin à ses jours et par la même occasion à ses tourments. C’est ainsi qu’un vendredi 13 (forcément !) au soir, il prend le volant de sa voiture de sport dans le but de finir encastré dans le moteur de son bolide qu’il aime tant. Las, il rate son coup (on peut se demander si son père n’avait pas raison finalement), et part chercher de l’aide dans le manoir le plus proche. Il va y faire la connaissance de ses habitants, rencontre qui va changer sa vision de sa propre vie.

Facile, banal, cliché. La seule touche d’originalité réside dans la localisation de l’histoire, c'est-à-dire au Québec. L’histoire est cousue de fil blanc, et servie par une narration mièvre. Le héros est pathétique, ses problèmes d’adolescent incompris sont traités par-dessus la jambe et évacués avec facilité. La brave petite qui va tenter de l’aider est bien gentille mais un peu godiche, le méchant confine au ridicule, bref, rien dans cette histoire pour retenir mon attention.

Le Manoir aux sortilèges est au final une histoire gentillette, pleine de bonne volonté, mais qui accumule les clichés du genre avec application.

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