Anita Blake T11 - Péchés Céruléens, Laurell Hamilton


Résumé :

C'est ce qui s'appelle tomber de haut. Autrefois, j'étais l'ennemie jurée des vampires, mon nom suffisait à faire trembler les monstres. Aujourd'hui, je suis la maîtresse de Jean-Claude, le vampire Maître de la Ville, et celle de Micah, le léopard-garou. Maintenant, je suis dévorée par les appétits vampiriques et la faim primitive des métamorphes ! Avouez que ma vie amoureuse est devenue un peu compliquée... Mais pour l'heure, Jean-Claude a besoin de moi. La créatrice de sa lignée a envoyé à Saint Louis une de ses servantes les plus puissantes et les plus cruelles. Tout le monde est sur la défensive, mais je ne vais pas me laisser faire. Pour sauver ceux que j'aime, je suis prête à aller très loin...


Avis :

J’avais déjà lu Cerulean Sins il y a un petit bout de temps, et dans mon souvenir (et la lecture en VF me l’a confirmé), trop d’ardeur tuait mon ardeur à lire la série. Pour preuve, après la lecture de Danse macabre en VO je m’étais mise en pause sur la série, victime d’une overdose de sexe !

Revenons à Péchés Céruléens. Au départ ça commence plutôt bien. D’un côté on a un gars un peu louche qui veut qu’Anita relève un membre de sa famille, d’un autre on a une enquête sur des meurtres sûrement commis par un métamorphe. Et puis Musette arrive en ville en avance, ça promet de longs passages sur la politique vampirique. Parfait, tout ça va occuper notre Anita, et nous épargner de la voir s’envoyer en l’air toutes les 10 pages.

Eh bien non... L’ardeur est toujours là et la consume, l’obligeant à y céder au moins deux fois par jour. La jeune femme épuisant ses partenaires habituels (elle a abîmé mon Nathaniel !!), elle se voit obligée d’en trouver de nouveaux. Et comme une délégation de Belle morte est en ville, je vous laisse imaginer la tension sexuelle qui règne à Saint-Louis en ce moment…
Pour résumer, dans ce tome Anita se met au lit pour assouvir l’ardeur, pour protéger les siens, parce qu’elle aime ça… Non, il ne faut pas cocher la bonne réponse, les trois sont valables.
L’enquête policière est traitée par-dessus la jambe, notre type louche du départ est sous exploité, franchement, ce tome ne m’aura pas davantage convaincue lors de la lecture en français. Et le pire, c’est que ça ne s’arrange pas vraiment par la suite…

Commentaires

  1. J'avoue que j'ai de plus en plus de mal avec Anita. J'ai dévoré les premiers tomes, mais depuis le 6ème, j'y vais à reculons. Des heures de masturbation intellectuelle, sur fond de "je cède/je cède pas", tout ça pour finir au lit avec tout le monde, arf !

    Trop de sexe tue le sexe oui, c'est dommage, il y a un vrai fond et un vrai univers dans cette série, on dirait qu'Hamilton a mis tout ça de côté pour exploiter ses fantasmes refoulés. Je lirai ce tome, je suis faible, mais je pense que ce sera une déception de plus...

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  2. Le 6 est quand même un top avec le scène de la baignoire qui m'a donné chaud ^^
    Le 12 est dans la même veine, on fait une pause avec "Micah", mais "Danse macabre", c'est le pompon. Il parait que ça se calme avec "The Harlequin", mais pour l'instant j'ai pas le courage... Et puis entre temps j'ai commencé Merry Gentry, et de ce côté là c'est aussi... comment dire... animé ^^

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  3. Je vous certifie que ça se calme très sérieusement dans The Harlequin avec seulement quatre scènes de sexe de trois ou quatre pages chacune. Et là, je suis en train de traduire Blood Noir, le tome 16, et malgré une scène de sexe au début c'est relativement calme ensuite ^^

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  4. Remarque, dans cette série on sent bien l'évolution de l'auteur, les débuts prudes voire coincés, suivi d'une montée fulgurante dans le sexe, jusqu'à la nausée. Peut-être a-t-elle enfin trouvé le juste milieu ?

    Même si les AB m'énervent, j'ai du mal à lâcher l'héroïne. Elle m'agace, mais je l'aime bien dans le fond.

    @ Chani : ha oui, la baignoire reste un grand souvenir, faut dire qu'on aura attendu !

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  5. Je vais peut-être commandé The Harlequin alors ! Merci Armalite ;)

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  6. Euh dans Blood Noir, y'a quand même de sacré scènes mais c'est vrai qu'elles sont moins nombreuses que dans "Danse macabre" où c'est un peu l'apothéose!

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