Les seigneurs de l'ombre T1 - La citadelle des ténèbres, Gena Showalter

Résumé :

Une nuit noire. Une nuit noyée de neige et de brouillard. Et, éclairée par quelques rares rayons de lune, une masse sombre et inquiétante : un sinistre château que même les oiseaux évitent. Depuis sa plus tendre enfance, Ashlyn Darrow est harcelée par des voix surgies du passé. Des voix qui lui restituent inlassablement d'anciennes conversations et qui, jour après jour, ont transformé sa vie en cauchemar. Prête à tout pour se libérer de ce don maléfique, elle se rend à Budapest pour rencontrer des spécialistes en la matière, des êtres étranges dotés, dit-on, de singuliers pouvoirs. Mais à peine arrivée dans l'antique château perdu au cœur de la forêt où ils mènent leurs travaux, elle tombe éperdument amoureuse de Maddox, le plus dangereux d'entre eux - un homme aussi séduisant qu'inquiétant que ses pairs disent immortel et habité d'un dangereux démon. Et peu à peu, au mépris de la raison et de sa sécurité, incapable de résister à la fièvre dévorante qui la pousse vers cet homme maudit, Ashlyn se laisse emporter par la passion. Une passion qui la rapproche dangereusement de la terrible preuve d'amour qu'elle va devoir fournir.

Avis :

Au départ on reprend le mythe de Pandore, on le revisite à la sauce paranormale, et ça donne des guerriers ténébreux immortels jaloux qu’une boite maléfique soit confiée à une femme (qui garde le nom de Pandore pour le coup), et qui décident de l’ouvrir, laissant s’échapper les maux de l’humanité qu’elle contenait. L’un des guerriers, Maddox, plus méchant (crétin ?) que les autres n’en reste pas là, et tue Pandore de six coups d’épée, histoire de faire place nette (et il sera puni pour ça, ha ha bien fait !). Les maux ainsi libérés sont en fait des démons qui vont investir le corps des guerriers. Alors en vrac, il y a la maladie, la mort, la douleur, la luxure, et la passion pour notre chouchou Maddox. La passion, moi je pensais que c’était un truc plutôt positif, l’exaltation, la sublimation des sentiments. En fait pas du tout. Le démon Passion il est pas gentil, il pousse son hôte à détruire, tuer, être jaloux, etc…

Donc, ces fameux guerriers possédés par des démons, forcément ils n’ont pas que des amis. Il y a des chasseurs qui veulent leur faire la peau. Pourquoi, comment, qui sont-ils réellement, n’en demandez pas trop, c’est pas le sujet. Alors les guerriers, ben ils sont très méfiants et vivent reclus dans leur château, sauf Paris qui a le démon du sexe en lui, et qui doit assouvir ses besoins physiques avec les filles des alentours (comme quoi, y’a des malédictions plus faciles à supporter que d’autres !). Alors quand ils vont trouver Ashlyn, jeune fille qui entend des voix depuis sa plus tendre enfance, qui se balade sur leurs terres, ils la soupçonnent d’être un appât à la solde des chasseurs. Tous ? Non, car Maddox est irrémédiablement attiré par la jeune femme… (To be continued)

Bien, alors la romance paranormale dans le challenge RCS, c’est un peu mon Koh Lanta à moi. Avant d’y aller on sait que ce sera dur, au moment de s’inscrire on se dit qu’on peut le faire, et une fois qu’on y est on se demande pourquoi on a fait ça…
Déjà, c’est ma faute, ma très grande faute, j’avais pas vu qu’on était dans du Harlequin, ceci explique peut-être cela. Parce que franchement, c’est vraiment tout naze…

Beau héros tourmenté : check
Taux de testostérone au maxi : check
Héroïne au passé difficile : check
Héroïne vierge : check
Amour au premier regard : check
Héros possessif : check
Envies de bastonner ceux qui regardent sa promise : check
Baston : check
Encore baston : check
Sens du sacrifice (au bout de 3 jours) : check
Happy end : check 

Voilà, tout est dit. On a tous les ingrédients de la RP, aucune finesse dans la naissance du sentiment amoureux, pas de psychologie des sentiments, une intrigue très limitée (comme le QI des protagonistes en fait), de l’action inutile, tout pour ne pas me plaire en somme. 

Par contre, j’avoue que je me suis quand même pas mal marrée, c’est un peu ce qui m’a aidée à finir le bouquin (qui est gros en plus !!). Déjà, les descriptions olfactives, moi j’adore, à priori pour être viril, l’homme doit sentir la sueur (berk) et la femme la cannelle et le miel (j’ai tout faux). Je passe sur les dialogues qui sont souvent plats à mourir, pour en venir directement à la scène de la douche (qui intervient après celle du vomi, comme quoi il y a une certaine cohérence dans l’histoire). Imaginez : Maddox et Ashlyn nus sous la douche, on se dit, attention ça va être chaud bouillant, réveille-toi Chani, sans doute le moment le plus palpitant de la lecture jusqu’ici. Le beau-héros-tourmenté joue à touche pipi avec la belle-jeune-femme-au-passé-difficile, et là, paf il rencontre la barrière de l’hymen. Et il fait quoi ce couillon ? Ben il se penche pour aller regarder ça de plus près. Enorme. Sensualité et bon goût, tout ce que j’aime, j’ai failli m’étrangler de rire. Je vous rassure, il ne la déflorera pas cette fois-ci (on est gentleman ou on ne l’est pas), mais il l’emmènera au 7ème ciel quand même, ouf.

C’est à peu près tout ce qui m’a marquée dans le livre, le reste est fadasse au mieux, ridicule la plupart du temps, et je désespère de trouver une RP à peu près convenable…





Commentaires

  1. J'ai hâte de te voir attaquer un Barbara Cartland...c'est encore pire!

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  2. Je sais pas si je vais le faire, j'ai peur !

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  3. Le truc avec les harlequins c'est que quand tu en as lu un, tu les as tous lus.
    Pitié Chani arrête de te torturer inutilement.

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  4. Hello, tu écris désespérer trouver une RP à peu près convenable.
    J’ai vérifié sur ton blog et je n’ai pas vu de chronique la concernant alors je demande : as-tu essayé la seconde saga (en VF) de Nalini Singh, « Psi Changeling » ?

    Personnellement, je la trouve de très bon goût, avec un univers très intéressant, un peu axé dystopie.

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  5. Merci de ton conseil, je ne l'ai pas lu, je vais tenter ;)

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  6. Moi je vais m'installer là, avec du pop corn, parce que rien qu'à voir la couv...
    Oui, je sais, faut pas juger un livre à sa couverture. Mais quand même...

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  7. Venant d'une personne aussi maso, c'est presque inquiétant comme compliment.
    Mais bon, comme je sais avec une certitude tout à fait inébranlable que je suis adorable, je vais bien le prendre.

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