Winterheim, Fabrice Colin

Résumé :

Il y a bien longtemps, les Faeders et les Dragons ont décidé de ne plus s’immiscer dans les affaires des mortels. Retirés loin de Midgard, ils ont cependant confié à la Dame des Songes et à ses trois demi-sœurs les Ténèbres la tâche de veiller sur les humains. Aujourd’hui, dans le royaume de Walroek, le jeune forestier Janes Oelsen, dont les parents n’ont jamais pu comprendre le caractère rêveur et la juvénile impétuosité, entre en possession, à la suite d’un pari, d’une mystérieuse carte. Accompagné de sa fidèle chouette Flocon, il part pour le château maudit de Nartchreck où, à en croire les légendes, repose un fabuleux trésor...


Avis :
 
Il s’agit ici de l’ensemble de la trilogie fantasy de Fabrice Colin, réunie dans une nouvelle édition par Pygmalion Fantasy, et mise en valeur par la magnifique illustration de couverture signée Vincent Madras.

Un jeune garçon, Janes Oelsen, une quête, des Dieux sur le déclin, des dragons, une guerre, un trésor… fans de fantasy, Winterheim est pour vous.
Si l’auteur lui-même demande au lecteur une certaine indulgence au lecteur face à cette œuvre de jeunesse, j’ai été pour ma part totalement conquise par cette fantasy un peu old-school teintée de la magie que Fabrice Colin sait insuffler à ses histoires.

Tout d’abord, le fait d’avoir transposé une trame somme toute classique dans la mythologie nordique apporte l’originalité qui aurait pu manquer. Même si l’histoire est essentiellement centrée sur Janes, l’aura des divinités est omniprésente.
Le récit en lui-même, même s’il est bien équilibré et cohérent, souffre parfois de quelques longueurs, particulièrement dans le deuxième tome, surtout en comparaison du dernier livre qui se dévore d’une traite, et de la fin qui finalement arrive trop vite, alors que j’aurai aimé continuer à tourner les pages encore et encore.
Seule la touche de romance du livre ne m’a pas convaincue, mais c’est sans doute mon côté cœur de pierre qui ne m’a pas permis de l’apprécier pleinement.
Les personnages sont quant à eux attachants, Janes est un concentré de bons sentiments et de courage, et met immédiatement le lecteur dans sa poche. Wultan fait partie de ces méchants que l’on prend plaisir à détester, parfait dans sa cruauté, bien qu’ambigu.

L’écriture de Fabrice Colin, même s’il n’est pas au sommet de son art, est envoutante et magique, empreinte de poésie ou abrupte quand il le faut, mais toujours au service de ce qu’il nous conte.
 
Œuvre de jeunesse ou pas, Winterheim est un délice, à lire absolument par tous ceux qui aiment la fantasy. Même le livre refermé, je suis encore sous le charme de cet univers recouvert de glace…

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