Apocalypse zombie, Jonathan Maberry


Résumé :

Benny a grandi dans une petite ville protégée des attaques zombies par une barricade et doit trouver son premier boulot pour ses seize ans. Il rêve de se venger de la mort de ses parents en devenant exterminateur de zombies. Après tout, c'est l'entreprise familiale ! Tom, son frère, en a fait son métier. Mais le jour où Benny doit affronter son premier zombie, il se rend compte que la barricade ne le protégeait pas du véritable danger. Un sabre ne suffira peut-être pas à assurer sa survie.


Avis :

Quatorze ans avant le début de l’histoire relatée dans ce livre a eu lieu « la première nuit ». C’est-à-dire l’apocalypse zombie, la fin de l’humanité telle que nous la connaissons. Benny a été sauvé par son frère, Tom, laissant sa mère derrière lui. Il a grandi derrière les barrières de protection, sous la vigilance de son frère à qui il n’a jamais pardonné d’avoir abandonné sa mère. Il le considère comme un lâche, même si ce dernier a fait de l’extermination de zombie son métier. Benny, cherchant à son tour un emploi, va malgré lui se rapprocher de Tom et en apprendre davantage sur le monde qui l’entoure.

Dans la famille zombie books, on connaissait déjà ceux qui sont teintés d’humour, ceux qui sont le théâtre d’une romance, ceux qui font dans le gore, ceux qui font peur… Apocalypse zombie inaugure un nouveau genre : le zombie book éthique. Les zombies ne sont pas si mauvais, et l’homme est un loup pour l’homme, méfiez-vous, le danger ne vient pas forcément de là où vous le pensez.
Personnellement, je ne suis pas convaincue. Pas mal de bouquins ont déjà abordé le thème, nous sommes tous d’accord pour concéder qu’avant d’être un zombie il était une personne, avec une famille, et tout et tout. Sauf qu’en faire le thème principal d’un roman, c’est un peu risqué à mon sens. Rabâcher cette idée et y adjoindre la cruauté des hommes, pourquoi pas, mais sur plus de 400 pages, c’est un peu longuet. J’ai eu plus l’impression qu’on me faisait la morale comme à une enfant de 7 ans un peu lente qu’autre chose.
Ajoutez à cela les révélations quelque peu éventées sur cette fameuse « première nuit », et vous aurez une gentille petite histoire qui partait bien, mais avec des ambitions un peu trop grandes pour elle. Et du coup ça tombe un peu à plat. Au suivant…

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