Tout ce qu'il voudra T1, Sara Fawkes


Résumé :

Lucy travaille à New York, en intérim, et fantasme sur un homme avec qui elle prend l’ascenseur tous les matins. Un matin, alors qu’elle se retrouve seule avec l’inconnu, il stoppe l’ascenseur et lui fait l’amour. Le soir même, ils se retrouvent à nouveau tous les deux dans le parking, et réitèrent l’expérience. Lucy découvrira bientôt que son partenaire n’est autre que le PDG de la société pour laquelle elle travaille, Jeremiah Hamilton, qui lui offre une place d’assistante très particulière… qu’elle accepte.


Avis :

Emportée par l’enthousiasme suscité par Gidéon Cross, je continue dans la romance érotique avec un roman à épisodes publié par les éditions Marabout (oui, pour moi aussi Marabout c’était le spécialiste des livres de cuisine et bien-être, mais bon…). Je tente donc l’aventure avec ce premier tome de Tout ce qu’il voudra de Sara Fawkes. La couverture présentant des mains liées dans le dos ne laisse pas la place au doute, on comprend bien que « ce qu’il voudra » ne sera sans doute pas des cupcakes ou des muffins au Nutella.
L’action se déroule encore une fois sur le lieu de travail de l’héroïne (j’ai toujours un peu de mal à transposer tellement c’est éloigné de ma réalité !), ou plus exactement dans l’ascenseur (pour en revenir à moi —je suis d’humeur très égocentrique aujourd’hui— les ascenseurs sont en verre là où je travaille, de quoi enlever très vite tout fantasme se mettant en scène dedans. Ou alors vous n’avez pas de dignité et ne comptez pas faire carrière dans cette boite !). Bref. Notre héroïne, Lucy, est donc intérimaire, consciencieuse mais insipide et elle passe totalement inaperçue, sauf auprès d’un homme qui, justement, se montrera très entreprenant dans le fameux ascenseur. Lucy semble un peu godiche mais pas farouche, et fera tout ce qu’il lui demande (et c’est toujours pas de la pâtisserie). Le lendemain la jeune femme se dit que c’était peut-être pas très futé d’avoir la cuisse si légère et elle a quelques remords (ne vous inquiétez pas, ça ne va pas durer, Lucy n’a pas une droiture d’esprit à toute épreuve). Elle se retrouve convoquée chez le big boss (oups, il y avait peut-être une caméra dans l’ascenseur ?!), qui n’est autre que son quatre heures de la veille. Et il lui propose un job d’assistante personnelle en CDI, incluant « tout ce qu’il voudra ».

Bien bien bien… En fait non, pas bien, j’ai pas du tout aimé. Lucy a le charisme d’un poulpe mort, Jeremiah Hamilton m’a autant fait frissonner que Popeck (oui, j’ai des références qui vont chercher loin ce matin) et leur histoire m’a semblée aussi crédible que l’annonce de l’entrée de Loana à l’Académie Française. Cliché, cliché, cliché. L’ascenseur, un fantasme vieux comme le monde, ensuite celui de la secrétaire (encore que, présenté comme il le fait, ça se rapproche un peu beaucoup de la prostitution, non ?!), je ne sais pas ce que réserve la suite, peut-être une amélioration, mais ce sera sans moi. Je me suis ennuyée, les scènes érotiques m’ont laissée de marbre (certains A&P sont plus érotiques que ça tout en étant plus subtils dans les descriptions —là c’est cru au niveau du langage et je suis pas fan— et réussissent là où Tout ce qu’il voudra a échoué), le spectre du mâle dominateur et des séances BDSM à venir me donne envie de partir dans le sens inverse et, pour une fois, je n’ai même pas la curiosité de connaître la suite…

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