Le guerrier Castien, C.L. Scholey



Résumé :

La Terre est sur le point de mourir. Entre les météorites explosant de tous côtés, la navette dans laquelle Grace a embarqué décolle, dans une ultime tentative pour sauver des vies humaines. Avec peu de nourriture et d'eau, et huit passagers clandestins, la situation est délicate dans le vaisseau qui fait cap sur la nouvelle planète, Onvra. Un trou noir et un accident les attendent. Tandis qu'ils s'aventurent dans l'environnement étrange d'une planète plus étrange encore, les deux pilotes de la navette sont tués par une immense créature d'ébène aux crocs aussi blancs que l'ivoire.
Rask est un guerrier Castien pur-sang qui croit que sa planète est attaquée. Lorsqu'il rencontre le petit être qui se recroqueville pour lui échapper, il est intrigué. Après quatre cents ans de vie et une quasi-immortalité, Rask pensait avoir tout vu. Quand la créature déclare être une femme humaine, il n'en croit pas ses oreilles. Les femelles sont éteintes depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne. Mais elle en a pourtant bien le parfum suave. Il ne lui faut pas plus d'une bouffée de son odeur pour ôter sa cuirasse, révélant un mâle musclé et bronzé.
Rask avait cru son armure impénétrable. La caresse d'une douce main lui fait prendre conscience qu'il est impuissant face à cette petite humaine qu'il désire déjà.


Avis :

Un grand merci à Cécile (ce livre a été lu dans le cadre du challenge "Oh my ! Cette couverture") sans qui je n’aurais sûrement pas lu cette bouse ce roman. J’ai longuement cherché une couverture laide et je pense que celle-ci vaut son pesant de cacahouètes, ce qui me fait dire que ma souffrance lecture n’a pas été vaine.

Alors, que dire de ce livre ? D’abord, point positif, la couverture illustre merveilleusement le contenu, le guerrier Castien ressemble pile poil à la bestiasse dont on voit la trogne, et l’intrigue est aussi grotesque et de mauvais goût que l’illustration le laisse supposer.
On commence donc avec une navette qui quitte la Terre sous une pluie de météorites, avec des gens qui s’accrochent à la carlingue, déjà on sent le truc bien réaliste et travaillé. Après, les naufragés de l’espace atterrissent sur une autre planète que celle de destination, poisse quand tu nous tiens. On a un commandant sadique, un second qui semble plus modéré, on se dit qu’il va y avoir un souci avec les méthodes du premier et une probable insubordination de l’autre. Eh bien pas du tout puisqu’ils vont rapidement se faire tuer par le guerrier Castien. Ahhhh le guerrier Castien, personnage masculin principal de cette romance érotico-paranormale… De suite on imagine le mâle qui fait rêver… Ben pas vraiment en fait, il s’agit plutôt du fils naturel d’Hagrid et de Conan le barbare. Plus grand qu’un homme (oui, avant que vous posiez la question, il est plus grand de partout), plus fort, plus primitif et complètement crétin en fait. Sur sa planète, les femelles ont disparu depuis des siècles, alors Rask (son meilleur pote s’appelle Tosk, il y a de la recherche dans les prénoms aussi…), forcément, à 400 ans il a le kiki qui le démange, et quand il va croiser le chemin de Grace il va être dans tous ses états le garçon. Grace c’est le personnage serpillière. Je vais être vulgaire, mais c’est le trou de service de l’histoire, tout juste bonne à dépuceler Rask et à tomber enceinte. Et à s’émerveiller sur la poitrine sans tétons (quand je disais que la couv était fidèle au personnage) de son Rask d’amour (ah oui, au bout d’une journée elle le désire, au bout de deux elle est amoureuse). Le souci, c’est que Grace est conne en plus du reste. En voyant sa copine Stacie capturée par Tosk pour l’accouplement (alors qu’elle se débat la bougresse, a priori elle n’a pas envie), elle recommande juste à Tosk de faire doucement, car il a gros kiki. Ben oui, Rask lui a fait connaître l’extase, sa copine connaîtra ça aussi, c’est sûr, donc pas de souci.
Enfin bref, pas la peine d’épiloguer, Le guerrier Castien est une sombre bouse écrite avec les pieds où le ridicule le dispute à la vulgarité, mais l’important est que j’y ai survécu.




Commentaires

  1. Mais LOL quoi. Mais qui qui qui écrit ce genre de truc ? Comment un matin peut-on se réveiller et se dire " Je vais écrire ça".
    Au moins, même si le livre ne vaut rien, j'aurais eu du plaisir à lire ton billet, c'est déjà ça :p

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    1. Et encore, j'ai pas pris de note parce que je voulais en finir rapidement, mais il y a des passages culte :P

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  2. Moooooorte de riiiiiiiiiire ! Effectivement la couverture vend du rêve, et alors ce pitch de folie... :)

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  3. Aaaah !!! moi je défaille ! et en plus c'est le premier tome !!! On ne connaîtra jamais la suite je pense... la progéniture du guerrier, Terminator.

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  4. Comment on peut écrire ce genre de bouses ? Comment on arrive à les faire publier ? Comment on peut les lire à part à cause d'un pari stupide ou d'une terrible envie de se faire du mal ???

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    1. Nan mais une personne saine d'esprit ne lit pas ce genre de truc, on est d'accord !

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  5. Ce que je préfère dans ces livres c'est : de ne pas les lires!!! :-)

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  6. J'avais repéré cette jolie couv pour en faire ma participation, tu m'as devancé et à la lecture de ce billet, j'ai envie de dire, tant mieux !!!
    Merci pour ta participation :))

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    1. Mince, à cause de moi tu ne liras pas ce chef d'oeuvre !

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  7. Mon commentaire est pas passé, je retente…
    Je disais donc que j'avais sélectionné cette couverture pour ma participation mais tu m'as devancé… et à la lecture de ton billet, je ne le regrette pas… :)
    Merci pour ta participation :))

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  8. Il faut croire que le premier était passé… :)

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