Les 100 T1, Kass Morgan

Résumé :

Depuis qu'une guerre nucléaire a ravagé la planète, l'humanité s'est réfugiée dans des stations spatiales en orbite à des milliers de kilomètres de sa surface radioactive. Aujourd'hui, cent jeunes criminels sont envoyés en mission périlleuse : recoloniser la Terre. Cela peut leur donner une chance de repartir de zéro... ou de mourir dès leur arrivée.
Clarke a été arrêtée pour trahison, mais son véritable crime continue de la hanter au quotidien. Wells, le fils du Chancelier, est venu sur Terre pour ne pas être séparé d'elle, cette fille qu'il aime plus que tout. Mais saura-t-elle un jour pardonner son parjure aux conséquences fatales ? Bellamy, au tempérament de feu, a tout risqué pour rejoindre Octavia à bord de la navette : tous deux sont les seuls frères et sœurs que compte encore le genre humain. Glass, elle, a accompli la manœuvre inverse et est parvenue à rester à bord de la station. Elle va vite comprendre que les dangers qui la guettent sont au moins aussi nombreux que sur Terre.
Face à un monde hostile où chacun reste rongé par la culpabilité, les 100 vont devoir se battre pour survivre. Ils n'ont rien de héros, et pourtant, ils pourraient bien être le dernier espoir de l'humanité...


Avis :

La troisième guerre mondiale a eu lieu et, pour attendre la fin du long hiver nucléaire, la poignée d’humains survivants a pris ses quartiers dans des stations spatiales en orbite autour de notre planète. Des siècles plus tard, la démographie galopante (malgré un contrôle strict de la natalité) et le manque de ressources poussent les dirigeants à vouloir tenter le retour sur Terre. Pour ce faire, quoi de mieux que de jeunes prisonniers de toute manière condamnés à mort à leur majorité. C’est ainsi qu’une centaine de délinquants mineurs vont être de retour sur Terre avec pour but de la recoloniser, si, bien sûr, ils survivent aux radiations…


Le pitch est plus qu’attractif et le début du roman est mené tambour battant. Le contexte de la vie dans l’espace et de l’organisation de la société aurait mérité d’être davantage développé, mais le lecteur a tout de même une vue globale de la situation politique. Avec la présence de Wells, le fils du Chancelier qui les a tous condamnés à mort, au sein du groupe, on peut s’attendre à un récit ponctué de rebondissements et de dangers. Or, c’est un peu là que le bât blesse. Les points de vue alternés des quatre narrateurs, ponctués de flashbacks et d’introspection, cassent le rythme du livre. Alors, certes, tout cela est nécessaire pour la compréhension générale, mais cela aurait pu être fait de manière plus dynamique, sans faire retomber l’élan de l’action qui, finalement, ne décollera jamais. Ce faisant, et même s’il s’agit d'un tome d’introduction, je me suis ennuyée. Avec un début de roman addictif et un gros battage média dû à la série télévisée qui arrive sur les écrans, on s’attend à quelque chose d’énorme derrière et, au final, la montagne accouche d’une souris…


Commentaires

  1. J'ai aimé qu'il n'y ait pas des rebondissements de l'action à ne plus savoir qu'en faire justement ;)
    La série par contre j'ai abonné après le pilot...

    Bonne soirée.

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  2. on est d'accord ^^ Le côté amourette de lycée aussi m'a plombé la lecture...

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