David Creem T1 - La confrérie de l'invisible, Richard Taleman

Résumé :

«Bienvenue à l'Institut Californien de Parapsychologie. Cette année, nous travaillerons autour de trois grands axes : perceptions extra-sensorielles, psychokinèse et décorporation.» À l'université de Cap Rock, les élèves qui suivent le cursus du professeur Wiseman ne sont pas comme les autres. Leur originalité ? Ils possèdent tous des dons exceptionnels : télékinésie, télépathie, pyrokinésie. L'objectif de David en s'y inscrivant : découvrir la nature de ses capacités afin d’élucider la mystérieuse disparition de son grand-père. Une quête qui l'emportera au-delà des frontières de la réalité, dans les zones insoupçonnées de l'Invisible, là où, depuis toujours, se joue le destin de l'univers.


Avis :

David a un don. Il ne sait pas bien lequel, mais sa grand-mère ne cesse de lui marteler cet état de fait, et le jeune homme fait des rêves étranges, dans lesquels son grand-père, mystérieusement disparu, apparaît. Pour développer ses capacités et faire la lumière sur la disparition de son aïeul, David intègre l’Institut Californien de Parapsychologie, le Nid comme l’appelle l’équipe pédagogique. Entre les cours sur les différentes spécialités, David et ses amis veulent expérimenter leurs dons grandeur réelle, l’occasion pour le jeune homme d’atteindre son propre but.

La confrérie de l’invisible est clairement un tome d’introduction qui prend le temps d’installer le background de l’histoire et les personnages. C’est parfois un peu long et le lecteur se demande où l’auteur veut en venir, et surtout quand il va entrer dans le vif du sujet. Mais cette mise en place est nécessaire, car lorsque l’intrigue démarre vraiment, il vaut mieux s’accrocher. Notre groupe d’apprentis mediums n’est pas sans nous faire penser à celui de L’expérience interdite (j’ai adoré ce film d’ailleurs, si vous ne l’avez pas vu je vous le recommande chaudement) et il y a bien un petit goût de Fringe dans tout cela, mais du coup, comme tout cela n’est développé que dans la seconde partie du roman, la fin intervient trop vite. Les personnages sont assez réussis, la jeune Louise en tête, mais David manque un peu de charisme (même s'il est fan de U2 et que rien que pour ça je le trouve très sympathique), j’espère qu’il prendra un bol de confiance pour le deuxième tome. L’écriture de Richard Taleman est fluide, agréable, et il prend le temps d’expliquer les notions paranormales, ce qui n’est pas un luxe car on peut vite perdre le fil si le vocabulaire ne nous est pas familier.

Ce premier tome de David Creem est vraiment prometteur, j’ai très envie de voir comment les questions soulevées dans ce tome vont trouver leurs réponses.


Commentaires