Résumé :
Décidée
à se libérer de son douloureux passé et de vivre enfin sa vie, Della entreprend
un road-trip en solitaire. De passage en Floride, elle croise sur sa route le
beau Woods. S’ensuit une nuit passionnée, une nuit qu’ils avaient prévue sans lendemain.
Mais
un coup du destin les réunit de nouveau quelques mois plus tard. Sauf que Woods
doit se marier avec une riche héritière et que Della est encore trop fragile
pour s’engager dans une relation. Pourtant, face à l’ampleur de leurs
sentiments, il leur est difficile de garder leurs distances…
Avis :
Della
a grandi auprès d’une mère folle à lier qui l’a maintenue enfermée à la maison
toute son enfance et son adolescence. Adulte, la jeune femme décide de partir à
l’aventure au volant de la voiture de sa copine, sans autre plan de route que
l’inspiration du moment. Elle va trouver Woods sur son chemin et passer une
nuit, certes torride, mais sans lendemain avec lui. Jusqu’à ce que le destin le
remette sur sa route.
La
première partie du roman est plutôt sympathique, même si Della se la joue
chaude comme une baraque à frites un soir de fête foraine. Au départ, je me
suis demandé si elle voulait découvrir le vaste monde ou le sexe, avant de me
rendre compte que l’auteur insiste sur ce point alors qu’en réalité la jeune
femme est plus sage qu’il n’y paraît. Bref, Della va de ville en ville, est un
brin naïve et se retrouve dans une situation inconfortable après avoir couché
avec son patron marié (information qu’elle ignorait). La voilà envoyée par un de
ses collègues à Rosemary Beach où un job et un logement l’attendent (oui, c’est
un peu trop beau pour être vrai, mais c’est un roman hein). Et son patron
s’avère être… tadaaaaaa… Woods, celui avec qui elle s’est envoyée en l’air
quelques semaines auparavant. Woods qui est sur le point de demander une femme
en mariage soit dit en passant, pauvre Della, la poisse jusqu’au bout. Bon, je
ne vous fais pas un dessin, vous voyez vers quoi va s’orienter le livre, Woods
veut Della, la nuit qu’ils ont passés ensemble l’a profondément marqué.
Jusque-là tout va bien, sauf que je me suis demandé si Woods voulait autre
chose que du sexe avec cette pauvre Della, parce qu’au niveau découverte de
l’autre, à part sa lingerie, il ne se pose pas beaucoup de questions le gars. Par
contre, il est possessif jusqu’à l’écœurement, j’ai frôlé l’overdose de
« tu es à moi » ou « tu m’appartiens ». Les mâles
possessifs, ça va bien deux minutes, mais ça a tendance à me taper sur le
système, surtout quand le mâle en question ne s’intéresse pas vraiment à sa
supposée propriété en dehors du sexe. Parce que, Della, elle un sacré passé
qu’elle traîne comme un boulet pendant que monsieur Woods se pavane et montre
les dents dès qu’un autre homme s’approche de se belle. Ce manque d’intérêt, de
profondeur dans leur relation naissante m’a gênée et, au final, j’aurais bien
aimé que Della plante le bellâtre pour partir trouver bonheur ailleurs. Mais
tout est bien qui finit bien (enfin, ça reste à voir), Woods va regarder un peu
autre chose que son nombril et prendre un peu mieux soin de celle qu’il dit
aimer, mais cette prise de conscience arrive trop tard à mon goût, j’avais déjà
placé Dangerous Perfection dans la
catégorie des romances tête à claques.
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