Résumé :
Ambrose
Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en
couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis
ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure
inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être... Nos faces cachées est l'histoire de cinq
amis qui partent à la guerre. L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un
garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire. L'histoire d'une amitié
profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant. Un conte moderne qui vous
rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...
Avis :
Nos faces cachées
est clairement le roman incontournable du mois de janvier. Publicité à outrance,
commentaires dithyrambiques, mur Facebook inondé des photos de la couverture du
livre, tout était fait pour tenter les livrovores (ou leur donner la nausée, le
mieux étant l’ennemi du bien). Vu le tapage médiatique autour de cette sortie,
il avait intérêt à être génialissime ce bouquin, me suis-je dit. Et, une fois
n’est pas coutume, mais quand même, j’ai été vraiment déçue de ma lecture.
Ambrose
est le plus beau du lycée, sportif accompli et intelligent, ce qui ne gâte
rien. Et Fern est amoureuse de lui depuis l’enfance, mais n’a jamais eu le
courage de se déclarer. Timide, la jeune fille préfère la compagnie de ses
romances sur papier et de son cousin Bailey, cloué dans un fauteuil roulant à
cause de la myopathie de Duchenne. La fin de leur scolarité est marquée par les
attentats du 11 septembre 2001 et ce tragique évènement va précipiter le destin
d’Ambrose et de ses amis qui vont s’engager et partir en Irak. Ambrose
reviendra brisé, physiquement et moralement, seule Fern essaiera de lui faire retrouver
goût à la vie.
Par
quel bout commencer… D’abord, la première partie est longue comme un jour sans
pain. Ambrose est beau, c’est le meilleur lutteur de l’équipe, il va passer
pro, il est gentil, etc, etc. Fern est un ancien vilain petit canard, comprenez
par-là que l’adolescence ne l’a pas épargnée, appareil dentaire et corps qui ne
répond pas à ses rêves, et elle a du mal à assimiler le fait que cette époque
est derrière elle. Quant à Bailey, c’est le malade positif, le gars qui sait
qu’il va mourir jeune mais qui garde la pêche, qui est drôle, altruiste, etc…
Ce petit monde cohabite, se croise, se tourne autour jusqu’au bal de fin
d’année qui marque le fin de l’insouciance. Bon, là déjà c’est du vu et revu,
Ambrose est insipide, Fern donne envie de la secouer et Bailey est trop
souriant pour être honnête, la positive attitude a, à mon avis, ses limites
quand on se sait condamné. Ensuite vient la guerre, et la guerre c’est moche
hein, ce n’est pas grâce à ce livre qu’on en fera la découverte (au passage, si
vous avez envie de voir une série sur la seconde guerre du Golfe, je vous
recommande Over there, ce n’est pas
tout jeune mais on n’a pas fait mieux depuis). Et puis Ambrose revient, brisé
comme je l’ai dit plus haut. C’est alors l’occasion pour Fern de démontrer son
amour pour l’ex dieu de la lutte, sa bonté et sa générosité. Alors oui, elle
est tenace, c’est une belle âme, elle est courageuse et déterminée. Mais ça ne
m’a pas touchée. Parce qu’il faut vraiment être amoureuse pour passer outre la
transformation d’Ambrose : dans la vraie vie j’aimerais savoir qui aurait
agi comme ça. Le côté La belle et la bête
ne m’a pas convaincue, surtout que je n’ai pas réussi à déterminer si Ambrose
finit par sincèrement aimer Fern ou s’il l’aime par défaut vu que c’est la
seule personne qui s’accroche à lui. En effet, il évoque une fois son souvenir
en Irak mais pas plus que ça, donc j’ai du mal à y croire. Enfin, j’ai eu
l’impression que l’auteur me disait implicitement « hey, tu vois comme
c’est beau et comme c’est triste, verse ta larme petite ». Sauf que mes
yeux sont restés désespérément secs pour cause de surenchère. Parce qu’entre
Ambrose et Bailey, je pensais qu’on avait atteint le quota maximum de malheur
pour un seul roman, mais non, il va falloir ajouter la femme battue et, cerise
sur le gâteau … bah non, je ne vais pas le dire ! Tout ça a renforcé
l’impression que l’auteur me murmurait à l’oreille « t’as vu, c’est
vraiment triste, allez, pleure ». Mais non, j’étais plus énervée qu’autre
chose, après l’ennui, au moins ça change. Bref, Nos faces cachées ne m’a absolument pas touchée, je n’ai pas cru
à cette histoire, peut-être parce que j’ai un peu trop de vécu et que je ne
crois plus aux contes de fées.
Ah ! Enfin un avis qui diffèrent des coups de coeur qui pleuvent !
RépondreSupprimerCe roman ne me tente pas du tout, rien qu'avec le résumé, et ce que tu as relevé, c'est exactement ce pourquoi je le voyais pas d'un très très bon oeil et que je voyais venir ^^' Arf, je ne me laisserais pas tentée !
Fallait bien qu'à un moment ou l'autre quelqu'un n'aime pas ^^
SupprimerHé bien pour le coup, j'ai 100 % cru au conte de fée et ça m'a fait un bien fou. J'ai adoré Fern <3
RépondreSupprimerOui j'ai vu que c'était un coup de cœur pour toi :)
Supprimer*Suny sort de sa grotte, acte 2* - Jamais entendu parler de cette chose! Du coup tu ne me donnes pas du tout envie de le lire, de toute façon... quoique, les tire-larmes qui en font trop, ça peut aussi être marrant ^^
RépondreSupprimerMais qu'est ce que tu faisais encore dans la grotte ?
SupprimerOh tu sais, en tant qu'hybride d'ours et de marmotte, c'est un peu mon milieu naturel ^^
SupprimerTout s'explique \o/
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