Silo Origines, Hugh Howey

Résumé :

En 2049, le monde est encore tel que nous le connaissons, mais le temps est compté. Seule une poignée de potentats savent ce que l’avenir réserve. Ils s’y préparent. Ils essaient de nous en protéger. Ils vont nous engager sur une voie sans retour. Une voie qui mènera à la destruction ; une voie qui nous conduira sous terre. L’histoire du silo est sur le point de débuter. Notre avenir commence demain. Deuxième volet, en forme de prequel, de la trilogie Silo.


Avis :

Avec Silo, le lecteur découvrait un monde post apocalyptique dans lequel les survivants étaient entassés dans un silo sous terre. La fin du roman dévoilait l’existence d’autres silos et laissait le lecteur avec nombre de questions sur le pourquoi du comment de la fin du monde et de ces constructions qui ne sont pas dues au hasard.


Silo Origines débute par une alternance de chapitres entre l’avant et l’après apocalypse. Nous découvrons Donald, un sénateur qui va se retrouver, malgré lui, au cœur du projet secret destiné à parer une attaque biologique et/ou technologique. En 2049 l’enjeu n’est plus de savoir qui risque d’attaquer, mais plutôt quand. Parallèlement, l’auteur nous dévoile le fonctionnement du silo 1, avec ses employés cryogénisés que l’on ramène à la vie pour qu’ils assurent leurs fonctions lors de factions de six mois. Peu à peu, les pièces du puzzle se mettent en place jusqu’à faire la jonction avec les personnages et les évènements du premier opus. La vision d’Hugh Howey de notre futur et des motivations de nos responsables politiques fait froid dans le dos et sa maîtrise du récit rend son propos addictif. La narration est par contre un peu bavarde, le roman souffre de quelques longueurs mais qu’importe, le lecteur est ferré dès le départ et passe outre ce petit défaut. D’ailleurs, heureusement que le dernier tome est déjà sorti, car je n’aurais pas eu la patience d’attendre trop longtemps pour avoir la suite !

Commentaires

  1. Je n'ai pas ressenti ces longueurs tellement j'étais happée par le récit :) Il m'était difficile de le lâcher.

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