Résumé :
Un mystérieux
incident dans le Caucase et un entrefilet dans les informations locales, voilà
le seul avertissement de l’humanité annonçant la fin de notre civilisation. Un
virus mortel ravage pays après pays, ne laissant derrière lui que des cadavres
animés, coincés entre la vie et la mort. En Espagne, un avocat décide de tenir
un blog pour évacuer la douleur de la perte de sa femme. Il ne peut savoir que
ses écrits seront les dernières archives de l’humanité.
Avis :
J’ai péché, j’expie, aïe (cf. de Villiers
dans Les Guignols, fin XXe siècle).
Je l’avoue, je n’étais pas très inspirée par cette vague d’auteurs espagnols à
la sauce zombie. Je sais, ce n’est pas bien les préjugés, mais j’ai tendance à
croire que les Américains sont les maîtres du genre. Mais, avec Manel Loureiro,
le zombie espagnol m’a prouvé qu’il était bon (enfin c’est une question de
point de vue, on se comprend quoi).
Le personnage que nous allons suivre dans
cette apocalypse zombie est un avocat espagnol qui ne se remet pas du décès de
sa femme et tient un blog en guise de thérapie, histoire de parler à quelqu’un.
Quand un mystérieux virus apparaît dans la région du Caucase, il va suivre le
début de l’épidémie, d’abord de loin, puis de plus en plus près au fur et à
mesure que le virus fait des ravages.
Avec cet anti-héros accro à son chat
Lucullus, on ne peut pas dire que l’auteur partait gagnant. Comment allait-il
pouvoir s’en sortir physiquement, sans compter sa fragilité
psychologique ? C’est dans les moments les plus difficiles que l’homme se
révèle et notre héros va le prouver. Comme dans tout zombie book, le danger
vient autant des morts-vivants que des rescapés et c’est à tout cela que notre
homme va devoir survivre. L’auteur prend son temps pour planter le décor,
faisant par la même occasion monter la tension, j’étais pas mal stressée
pendant ma lecture. Les descriptions sont sanguinolentes à souhait, voire écœurantes.
Autant je peux regarder The Walking Dead
sans ciller, autant à la mention de cloques purulentes et autres pus
dégoulinants je fais moins la fière (bon appétit si vous êtes à table).
L’action est aussi au rendez-vous, toujours avec cette tension qui est présente
tout du long.
Manel Loureiro a su me convaincre, c’est avec
plaisir que je poursuivrai l’aventure.
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