Résumé :
Montréal,
1951. Anaïs a dix ans. Après un début de vie difficile, la fille adoptive
d'Ariane Calvino reprend tout juste pied quand elle est confrontée à la mort de
Marcel, un homme qu'elle adore et considère comme son père. Pour s'évader de
son chagrin, elle trouve refuge dans une passion intense pour l'art dramatique.
La scène et le cinéma mettent un baume sur ses plaies. Devenir quelqu'un
d'autre qu'elle-même la comble... Dotée d'un talent d'exception, l'enfant
vedette connaît un succès considérable qui lui redonne confiance. Mais un drame
fera de nouveau basculer sa vie. Bouleversée, par l'agression dont elle a été
victime, elle tentera l'impossible pour échapper aux séquelles du traumatisme.
Émotivement fragilisée, elle connaît des hauts, mais surtout des bas. Elle n'a
pas dix-huit ans lorsqu'elle quitte ses proches pour s'exiler en secret à
Toronto avec son amoureux. Longtemps, elle ne donne aucune nouvelle à sa
famille. Nourrissant ses rêves de réussir comme comédienne, elle vivote,
consomme et fuit ses responsabilités. Elle devra traverser plusieurs années
éprouvantes avant de rentrer au bercail et de renouer avec le succès. Loin de
lui apporter le bonheur, la vie de vedette éloigne Anaïs de ce qu'elle cherche
: l'amour, le vrai. Mais pour l'atteindre, elle devra affronter la vérité...
Avis :
C’est
au tour d’Anaïs, la fille adoptive d’Ariane, d’être mise à l’honneur dans le
nouveau livre de cette série. Cette fois-ci, le talent mis en lumière dans ce
tome est l’art dramatique et ce dès le plus jeune âge de la petite héroïne.
Mais, comme d’habitude dans De mères en
filles, la vie d’Anaïs sera loin d’être un fleuve tranquille.
Comme
Ariane et Alice, Anaïs est une jeune femme forte et déterminée que la vie n’épargne
pas. Dominique Drouin creuse le fossé entre une période historique porteuse d’espoir
et le sort qu’elle réserve à son héroïne, sombre et assez désespéré par moments.
Cependant, comme je l’avais déjà relevé dans le tome précédent, la plume de l’auteur
reste très détachée de son personnage, alors que le lecteur attend plus d’empathie
de sa part. Du coup, il garde lui aussi ses distances avec Anaïs, malgré toutes
les difficultés qu’elle traverse. C’est vraiment dommage, à mon goût, que le
ton ne soit pas plus chaleureux, car la plume de Dominique Drouin est vraiment
très agréable et fluide à côté de ça. Le roman se lit effectivement bien vite
et on passe un très bon moment.
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