Résumé :
Fin
des années 60, pendant la guerre du Vietnam, Dawn Otterio rencontre la mort
dans l’eau noire d’un marécage.
Abreuvé
du sacrifice de ses frères d’armes, un étrange esprit lui rend la vie, en
échange d’un pacte cruel. Dorénavant, son existence ne sera plus que celle d’un
possédé, en quête de sang, semant la mort derrière lui.
Jusqu’au
jour où son chemin croise celui de Raphaël, un rockeur fascinant…
Entre
Dawn, Raphaël et l’esprit vampire, les destins vont se croiser, tout autant que
leurs désirs…
Avis :
Chloé
Bourdon est l’auteur du délicieux À
l’ombre des falaises, et j’attendais beaucoup de son deuxième roman. L’eau noire est très différent, même si
le thème du vampire y est présent, adieu l’ambiance gothique et raffinée, le
décor est ici contemporain et la genèse du vampire assez surprenante.
Le
livre s’ouvre sur Dawn, atteint d’un cancer en phase terminale. Ce vétéran du
Viêt-Nam est venu se terrer dans un petit village breton, là même où il a tout
perdu. Plusieurs lignes temporelles vont se mêler, passé et présent, pour
retracer l’itinéraire de cet homme devenu vampire sans jamais l’accepter. De la
boue gorgée de sang de la guerre à son amant perdu Raphaël, le lecteur va peu à
peu reconstituer le puzzle qui lui donnera le fin mot de cette histoire.
Comme
je le disais plus haut, L’eau noire
n’est pas du tout une redite du premier livre de l’auteur. Si on retrouve le
même format, la novella, on découvre ici un personnage hanté par les horreurs
qu’il a vécues et tourmenté par ce qu’il est devenu. Autour de lui vont
graviter d’autres personnages, aussi paumés que lui. Parmi eux le beau Raphaël,
dont la cécité lui permet de voir au-delà de ce qui est visible. La relation
entre les deux est particulière, il a été difficile de cerner le personnage.
D’ailleurs, aucun des protagonistes n’a su me faire éprouver la quelconque once
d’empathie, je suis restée à l’écart tout du long. Si j’ai aimé la plume
incisive de l’auteur, j’ai moins accroché à l’histoire, même si elle est
originale et très bien ficelée. En fait, je crois que je ne suis pas cliente
des ambiances trop glauques et paumées. Pourtant, L’eau noire est un bon livre, bourré de qualités que j’ai
objectivement détectées, mais ce n’est pas un livre pour moi.
Je trouve la couverture magnifique. Je réfléchis encore pour le mettre dans ma wish.
RépondreSupprimerC'est un peu particulier mais très bien écrit :)
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