Zombie nostalgie, Steve Oystein

Résumé :

Au milieu de l'Océan Atlantique se cache une petite île dont les services de renseignement américains et européens ont gardé l'existence secrète depuis la Première Guerre mondiale. En janvier 1989, un homme se réveille nu dans un hangar sur l'île. Sa peau est grisâtre, son corps froid, ses membres lourds et engourdis. Il ne sait ni où il se trouve, ni comment il a atterri là. Fait encore plus troublant : il n'a aucune idée de qui il est…


Avis :

Ce roman dystopique zombiesque venu de Norvège ne joue pas la carte des mangeurs de cerveaux ni de la guerre entre vivants et marcheurs. Ici, les morts-vivants se réveillent sur l’île de Labofnia (oui, je sais…), sans souvenirs de ce qu’ils étaient, ni buts ou envies. L’administration de l’île leur fournit un emploi et les jours passent, à base de pas grand-chose. Forcément, quand on traîne sa non-vie comme un boulet sans saveur, les jours sont longs. Parallèlement, l’auteur relate la découverte de Labofnia et les relations diplomatiques qui se tissent entre ses dirigeants et les autres pays. Les deux lignes narratives finissent par se rejoindre sur fond de simili rébellion : les habitants de Labofnia veulent ressentir des émotions.

Je ne saurais dire si j’ai aimé ou non ce roman. Le fait est qu’il est différent, étrangement prenant, mais on finit par ressentir le mal-être des habitants de Labofnia, qui déteint sur le lecteur au fil des pages. Zombie nostalgie est davantage un roman qui amène à réfléchir sur des questions existentielles telles que le sens de la vie ou l’intérêt politique en fonction des contreparties espérées, et, sujet plus joyeux (encore que) se moque de l’administration, celle de l’île étant complètement ubuesque !

Ovni dans le paysage littéraire zombiesque, le roman de Steve Øystein est une curiosité à lire pour les amateurs du genre, mais pas seulement.

  





Commentaires

  1. Je suis arrivée à la même conclusion : au final, je ne sais pas si j'ai aimé ou non. Il est intéressant, se lit bien. Ce côté sérieux fonctionne mais il manque un-je-ne-sais-quoi.

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    1. C'est une curiosité, je suis contente de l'avoir découvert, mais au final je le trouve complètement dispensable :P

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