La voleuse de secrets, Brenda Drake

Résumé :

Fervente lectrice, passionnée d'escrime, Gianna a perdu sa mère à l'âge de quatre ans. Elle visite pour la première fois l'Athenæum, l'une des plus anciennes bibliothèques de Boston, accompagnée de ses deux meilleurs amis, quand elle remarque le comportement étrange d'un mystérieux jeune homme. L'inconnu finit même par se volatiliser presque sous ses yeux, penché sur un volume des Plus Belles Bibliothèques du monde. Lorsque Gia s'approche à son tour de l'ouvrage, elle se retrouve transportée de l'autre côté du globe, à Paris, dans une magnifique salle de lecture dont une bête menaçante arpente les rayons, comme elle ne tarde pas à le réaliser avec un frisson...
La jeune fille vient de mettre le doigt dans un terrible engrenage : une poignée de bibliothèques anciennes mène en effet vers un monde où magiciens, sorcières et créatures surnaturelles s'affrontent depuis des siècles pour éviter que le peuple des hommes ne découvre leur existence. Gia apprend qu'elle est l'une des Sentinelles chargées de protéger cette société secrète. Pire encore, qu'elle est la fille de deux de ces guerriers d'exception – une union interdite – et que sa naissance n'est autre que le présage de la fin du monde. Une malédiction qui lui interdit absolument de se rapprocher d'Arik, l'inconnu aux yeux noirs de l'Athenæum... 

Avis :

Orpheline, Gia est une férue de littérature et prend plaisir à visiter les bibliothèques. Quand elle se promène pour la première fois dans l'Athenæum de Boston, elle remarque un mystérieux jeune homme qui disparaît devant elle. Curieuse, Gia consulte l’ouvrage que regardait l’inconnu avant sa disparition et se retrouve propulsée dans une bibliothèque à Paris. Ce sera pour elle le début de la découverte d’un monde obscur et surnaturel…

La couverture est superbe, le pitch prometteur, mais au final le roman s’avère décevant. Si l’idée de départ est intéressante, l’ensemble pèche par excès d’éléments entassés pêle-mêle dans l’intrigue. Brenda Drake reprend nombre de choses vues dans divers romans précédents : société secrète, bestiaire, découvertes de pouvoirs et destinée, etc. Et c’est trop, il aurait été préférable de se centrer sur quelques-uns plutôt que d’essayer de faire un inventaire à la Prévert. Gia, elle-aussi, est un cliché sur pattes, pas prise au dépourvu par ce qu’elle découvre, trop belle, trop intelligente et, au final, agaçante au possible. À cela s’ajoute la romance qui prend beaucoup de place dans le contexte (Vous découvrez soudainement un monde parallèle et vous seriez tout de suite prête pour une romance dans ce nouvel univers, vous ? Pas perturbée pour deux sous ?) et déjà vu. L’ensemble est poussif, mais plaira sans doute à ceux qui n’ont pas une grosse expérience du genre, ne verront pas les ressemblances avec d’autres romans et trouveront l’ensemble riche et original.





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