Résumé :
Dans un univers de
mondes parallèles à l'infini, la vie est une denrée fragile et l'humanité plus
encore. Toutes les apocalypses sont possibles. Entre l'hiver volcanique,
l'astéroïde dévastateur et l'épidémie ultime, qu'elle soit d'origine naturelle
ou délibérément provoquée, le choix est sans limites. Telle que racontée par
lui-même, ce livre est l'aventure de Jerry Beche, le dernier homme d'une Terre
ravagée où il sombrait dans la folie. Il est désormais un éclaireur des mondes
éteints. Avec ses compagnons, tous survivants d'autres Terres agonisantes, il
explore les ruines des civilisations disparues pour le compte d'une mystérieuse
" Autorité " qui les tient sous son joug. Par quels moyens ? Dans
quel but ? Les éclaireurs l'ignorent. Mais ils cachent eux aussi à Jerry des
vérités insupportables. Et des accidents inexplicables ne viennent-ils pas
gangrener leurs missions ? Le voile devra se lever s'il faut continuer de
vivre.
Avis :
Ne lisez pas la quatrième de couverture, vous
perdriez le plaisir de la découverte ! Pour ma part, j’ai lu ce livre rien
que sur son titre et l’illustration de couverture, j’ai ainsi abordé l’histoire
sans aucun a priori et j’ai beaucoup aimé ce que j’ai trouvé.
Le lecteur fait donc la connaissance de
Jerry, l’un des derniers survivants d’une terre ravagée par l’apocalypse. Avec
sa femme, ils survivent depuis de nombreuses années, mais le danger est
toujours présent, les derniers humains n’étant pas tous pacifistes. Lors d’une
sortie, Jerry est kidnappé…
Ce roman commence comme un post-apo
classique, et peu à peu on dérive vers de la SF plus classique qui intègre des
notions de multivers qui n’ont pas manqué de me faire penser à Moorcock et au mythe
du Champion Éternel. Le contexte n’est pas du tout le même, certes, mais le
parallèle saute aux yeux (enfin pour moi, mais je suis obsédée par Moorcock
depuis plus de deux décennies, alors…). Cet agrégat de deux thèmes de
science-fiction qui me sont chers donne un résultat très réussi, d’autant que
vient s’y greffer un autre aspect, le thriller. Une intrigue multifacettes,
donc, assez originale dans le paysage actuel et qui a su me séduire. Les
notions scientifiques abordées sont très accessibles, l’intrigue est bien
rythmée et regorge de suspense et de rebondissements, les personnages sont
fouillés et attachants. À côté de ça, l’écriture de Gary Gibson est fluide et
très visuelle, j’imagine facilement la transposition de l’histoire sur grand
écran. J’attendais beaucoup de ce roman, je n’ai pas été déçue, bien au
contraire, et j’attends la suite (il s’agit d’une duologie) avec impatience.
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