Dark Fae FBI T1 - Agent en sortilèges, CN Crawford & Alex Rivers

Résumé :
 
Les faes vivent parmi nous... et l'un d'entre eux est un tueur en série.
Je pensais que ce serait un cas plutôt simple à gérer.
Un aspirant Jack l’Éventreur qui hanterait les rues de Londres à la recherche de proies faciles.
Mais je me trompais. Le tueur est un fae plus insaisissable qu'un nuage de fumée.
Heureusement, je suis profileuse pour le FBI et bien déterminée à le pister.
 
 
Avis :
 
Cassandra est américaine, profileuse au FBI, appelée en renfort à Londres (je ne savais pas que c'était possible, mais admettons) pour mettre fin à la série sanglante d'un Jack l'Eventreur du XXIème siècle. Après un début un peu difficile, elle trouve rapidement un allié en Gabriel, son référent sur place. Mais, peu à peu, elle commence à voir des choses étranges, jusqu'à se faire agresser dans une ruelle sombre par deux types à la force surhumaine, avant d'être sauvée par un géant… portant des cornes !
 
Une vielle capitale européenne sous la pluie, une américaine qui découvre ses pouvoirs au contact de sa terre d'origine, des faes, un sauveur aussi séduisant qu'inquiétant, je ne sais pas vous, mais moi j'ai directement pensé à la série Fever de Karen Marie Moning de prime abord. Ce qui, ma foi, a joué en faveur de ce livre, nostalgie quand tu nous tiens… Parce qu'à-côté de ça il y a plein de choses qui m'ont agacée dans ce livre. Cassandra accepte bien vite, trop vite, le côté surnaturel de la ville, Gabriel aussi (au motif qu'il a "vu des choses", ce qui veut tout et rien dire), on passe beaucoup de temps en faërie sans bien cerner son organisation, ses motivations ni son interaction avec notre monde. Le background reste très superficiel et c'est dommage. L'enquête policière n'est quant à elle qu'un prétexte à la découverte de l'univers surnaturel, pourtant ça partait plutôt bien et l'équilibre entre la partie humaine et la partie fae aurait donné plus de consistance à l'ensemble. Le traitement des personnages reste lui aussi superficiel, les motivations des uns restent obscures, l'acceptation des autres un peu trop facile, l'ensemble reste objectivement un peu faible, et pourtant ça fonctionne plutôt pas mal, j'ai passé un bon moment, peut-être que j'étais dans un bon jour. Je lirai sûrement la suite, en espérant que le deuxième tome gagne en profondeur et en maturité dans sa construction.

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Catégorie Proche/Moyen-Orient (Alex Rivers, Aka Mike Omer est Israélien)