Résumé :
Camelia échappe de peu à un accident de voiture : elle est sauvée par Ben, un mystérieux garçon qui disparaît avant qu’elle ait pu le remercier. Depuis, Camelia ne cesse de penser à lui, et à l’étrange sensation ressentie quand il l’a touchée. Pourtant, lorsqu’elle le revoit au lycée, Ben l’évite. La rumeur dit qu’il aurait tué son ex-petite amie. De son côté, Camélia reçoit des lettres de menaces. Pourquoi ne peut-elle résister à son attirance pour Ben ? Peut-elle vraiment lui faire confiance ?
Avis :
Le roman s’ouvre sur Camélia, l’héroïne, qui voit la voiture de sa meilleure amie lui foncer dessus. Pétrifiée par la peur, elle ne bouge pas et se dit que son amie va finir par freiner ou l’éviter. Heureusement, un inconnu surgit de nulle part, et pousse Camélia sur le côté, lui sauvant la vie, puis disparaît…
Elle ne le retrouvera que plusieurs mois plus tard, lors d’un cours de biologie…
Dès les premières pages, une forte impression de déjà-vu, et nombre d’entre vous voient ce que je veux dire.
Heureusement, les ressemblances s’arrêtent là, l’histoire et la nature des personnages n’ont rien à voir avec le roman auquel on peut penser au départ.
On retrouve les codes propres aux livres « young adult », avec une Camélia très sage et lisse, une copine un peu barrée, un copain décalé et gentil looser, et un beau héros mystérieux et tourmenté. Les personnages manquent un peu de relief, on ne les connaît qu’en surface, et du coup on a du mal à s’identifier. Dans le même esprit, les sentiments éprouvés par Camélia au fil de ses découvertes sont décrits, mais ne prennent pas vie, du coup le lecteur aura un peu de mal à prendre partie pour elle. Cela dit, cet opus étant le premier de la série, et ayant la lourde tâche de planter le décor, ces petits défauts seront sûrement gommés par la suite.
La construction du livre est en revanche très sympa, une narration classique à la première personne par Camélia, avec entre deux chapitres des extraits de journal intime de l’admirateur secret de la jeune fille, plutôt agréables au départ, puis franchement inquiétants.
Le style de Laurie Faria Stolarz est fluide, léger, elle donne un coup de projecteur sur chaque personnage, semant le doute sur sa culpabilité possible, et invitant le lecteur à trouver le bon avant qu’il ne soit trop tard.
« Mortels petits secrets » est un thriller agréable à lire, parfait pour un moment de détente entre deux livres plus ardus, et devrait se bonifier par la suite.
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