Les Dissidents, Jay Davidsen



Résumé :

Des disparitions mystérieuses frappent Manhattan. Martin Gilbes, journaliste au Manhattan Midnight, enquête sur celles-ci et rencontre par hasard Helena Fenn, la mère d'une récente disparue. Ensemble, ils découvrent que ces disparitions ont un rapport avec le Sukhâvatî, un club étrange tenu par un groupuscule obscur. S'ensuit une réaction en chaîne où les découvertes les plus surprenantes se succèdent aux événements les plus macabres, entraînant Martin et Helena dans une spirale infernale où certaines croyances terrifiantes deviennent réalité...




Avis :

Le livre commence tambour battant avec la disparition on ne peut plus spectaculaire et horrifique de trois égoutiers. Une atmosphère lourde et pleine de mystère, un brin malsaine, s’installe dès les premières pages. Puis ce sont deux jeunes filles qui sont emmenées, de leur plein gré, comme envoûtées, par un homme charmant mais dont émane une aura de dangerosité…
Martin Gilbes est journaliste et s’interroge sur cette vague de disparitions sans lien apparent qui les relient les uns aux autres. Helena Fenn, la mère d’une des jeunes filles, se heurte à l’inertie des forces de polices qui refusent d’enquêter en arguant d’une simple fugue. Leurs routes vont se croiser et ils vont unir leurs déterminations pour lever le voile sur les sombres évènements qui se déroulent à Manhattan. Leurs vies et leurs visions de notre monde en seront irrémédiablement bouleversées…

« Les Dissidents » est un livre qui vous accroche dès le départ et vous donne envie de connaître la suite. De découvertes macabres en rebondissements, le lecteur ne s’ennuie pas un seul moment, même si en ce qui me concerne j’en attendais encore davantage après le prologue brillant que l’auteur nous offre.
Les dialogues sont parfois un peu maladroits, mais l’ensemble est agréable à lire, le style fluide.
Certaines idées auraient gagné à être davantage exploitées (certains passages sont trop rapides), et les personnages auraient pu être travaillés plus en profondeur, notamment dans leurs relations les uns aux autres.
Néanmoins, « Les Dissidents » est un livre prenant, qu’on parcourt avidement.

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