Résumé :
Chloé Saunders n'est pas comme les autres. Elle voit des fantômes... et ils ont des choses à lui dire.
Chloé rêve d'avoir une vie normale. Mais avec les fantômes qui la traquent sans cesse, c'est impossible. Si elle était un personnage de film, on la croirait quand elle avoue qu'elle voit des fantômes.
Dans la vraie vie, elle est envoyée à Lyle House, un institut psychiatrique spécialisé pour ados.
Les pensionnaires ont l'air de cacher eux aussi quelques secrets et Chloé ne serait pas étonnée de trouver des squelettes cachés dans les placards.
Avis :
Toute petite, Chloé n’avait pas d’amis imaginaires, mais plutôt des monstres. Du moins c’est ce qu’elle croyait, jusqu’à ce que la puberté la rattrape et qu’elle s’imagine voir des fantômes. Après une vision qui l’effraie particulièrement, elle perd les pédales et se retrouve catapultée dans une institution pour jeunes gens « instables ». Le diagnostic tombe, Chloé est schizophrène. En bon petit soldat, elle accuse le coup et accepte le constat des médecins, et s’en remet au personnel soignant pour trouver le remède le plus adapté à son cas.
Pas de réconfort à trouver auprès de sa famille, sa mère est morte depuis des années, et son père aussi présent qu’un courant d’air. Seule sa tante Lauren prend de ses nouvelles, dans la limite des visites autorisées par l’établissement.
Chloé va essayer de se rapprocher des autres patients, notamment de Liz dont elle partage la chambre. Hélas, Liz sera rapidement transférée…
Le point de départ est intéressant, et on s’interroge vraiment sur le cas de Chloé. Voit-elle des fantômes ou bien est-elle malade ?
L’ambiance de Lyle House est pesante, et sous les sourires et la douceur des membres du personnel, on sent qu’il y a quelque chose de moins avouable. Idem pour les autres patients, tous plus étranges les uns que les autres. Mais entre Rae la pyromane, Tori la peste (c’est une maladie d’être une garce ? Nan parce que j’en connais pas mal qui sont toujours en liberté… Mais je m’égare, désolée), Derek la brute, on a quand même des personnages très stéréotypés.
L’action est assez lente, trop lente, j’avoue que parfois j’aurais aimé que ça bouge davantage, que Chloé soit plus mature et prenne les choses en main. Mes passages préférés étant ceux où l’on oscille entre le supposé don de l’héroïne et l’explication rationnelle de sa maladie, j’aurai aimé que l’auteure joue davantage dessus. Et puis la fin était un poil prévisible, je n’ai pas eu ma dose de surprise, et je l’ai regretté.
Un bilan en demi-teinte pour « L’invocation », j’espère que la suite sera plus consistante et moins convenue.
Je rebondis sur ce que tu dis sur l'héroïne : en même temps, elle est jeune et paumée, je ne pense pas qu'elle ait la maturité pour faire mieux.
RépondreSupprimerEn tout cas, une chose est sûre : ne jamais appeler sa fille Tori sous peine d'engendrer un monstre.
Toutes les Tori dont j'ai entendu parler sont des garces sauf Tori Amos mais un jour on apprendra que ce n'est pas son vrai nom...désolée, je m'égare.
Oh je viens juste de voir ton commentaire ! Tu as lu la suite ?
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