Rebecca Kean T1 - Traquée, Cassandra O'Donnell

Résumé :

Nouvelle-Angleterre, Burlington... Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des Etats-Unis, bref, un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu'il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs que nulle part ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n'est pas le genre de renseignements fournis par l'office de tourisme. Maudit soit-il...

Avis :

Rebecca Kean est une sorcière de guerre venue s’exiler à Burlington avec sa fille de 9 ans, Leonora, qui a elle aussi de puissants et d’étranges pouvoirs.
À part sa meilleure amie Beth, seconde de la meute de loups-garous du coin, nul ne sait à quel point Rebecca est dangereuse et puissante, et cette dernière, pour qui son indépendance est plus importante que tout, compte bien rester dans l’anonymat aussi longtemps que possible.
Hélas pour elle, le Directum (euh pour le nom de l’organisation, peut mieux faire…) qui regroupe les chefs de chaque clan (vampires, démons, métamorphes…) va faire appel à elle pour résoudre une affaire d’enlèvement…

Pour évacuer le sujet tout de suite, oui Rebecca Kean nous fait penser à notre Anita (mais sans personnage comme Richard, soit bénie Cassandra !) avec un soupçon de Riley Jenson. Oui Raphaël nous rappelle furieusement Jean-Claude avec son « ma douce », oui Rebecca a un caractère de cochon comme Anita et peut se constituer un harem tranquille si elle voulait.
Voilà, c’est dit, on n’en parle plus.

Traquée est avant tout un roman accrocheur, servi par une plume fluide et efficace. Cassandra O’Donnell ne s’embarrasse pas de description inutile, elle va à l’essentiel et imprime à son roman un rythme dynamique, sans temps mort (soit bénie Cassandra, encore !). Elle aurait pu facilement nous perdre dans la multitude de personnages qu’elle nous propose au fil du livre, mais curieusement ce n’est pas le cas, on s’y retrouve facilement. Alors, évidemment on peut reprocher que la plupart ne soient que survolés, et qu’un travail plus en profondeur serait un plus. Pour ma part, je vais être honnête, connaître les états d’âme du videur de la boite, je m’en tape un peu.
Autre écueil évité, vu le tempérament de l’héroïne et les montées de testostérone des personnages masculins, on aurait pu s’attendre à une succession de scène de sexe, avec une ardeur revisitée à la sauce Kean. Eh ben non, ça reste très soft, le sexe n’est pas l’essentiel du roman, juste un ou deux passages hot qui sont justifiés (un peu facilement quand même) plus tard (pour ne pas nous avoir fait une héroïne chaudasse de plus, soit bénie pour la troisième fois Cassandra !).
On pourra malgré tout noter quelques maladresses dans la narration, et parfois une tendance à céder à la facilité, mais ça reste du détail.

Il est clair qu’en ouvrant Traquée je voulais une histoire divertissante avec une héroïne sur-vitaminée, un roman du genre de ceux que Laurell Hamilton ou Patricia Briggs en fait. Et je n’ai pas été déçue. Pour un premier roman, c’est une réussite, Cassandra O’Donnell connaît bien les codes de l’urban fantasy et a su en reprendre les ingrédients essentiels.

Commentaires

  1. moi aussi j'ai bien aimé, meme si c'est du déjà vu par rapport à Anita etc. l'auteur a quand même su créer son propre monde et je trouve ça suffisamment intriguant pour continuer de lire la série. d'ailleurs le 2e tome est bien meilleur que le 1er (meme si une fois encore on retrouve des éléments similaires à Anita, mais ça, c'est normal j'ai envie de dire. dans l'urban fantasy on retrouve souvent la même chose

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