Résumé :
Kylar Stern a renoncé à sa vie d'assassin. Mais lorsqu'il apprend que son ami Logan est toujours vivant, prisonnier dans une prison infâme, Kylar est confronté à un terrible dilemme : abandonner la voie des ombres à tout jamais et vivre heureux avec la femme qu'il aime, ou bien replonger dans la violence et mettre à profit ses talents d'assassins pour sauver son pays et son ami... au risque de tout perdre.
Avis :
Cénaria est tombée face aux armées du Roi-Dieu, Durzo Blint et Logan Gyre sont morts, Kylar décide alors de fuir avec Élène et Uly, et de mener une vie ordinaire.
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si Kylar était convaincu du choix qu’il vient de faire. Toujours en proie au doute, quand il apprend que Logan est en vie et prisonnier, ses bonnes résolutions sont pulvérisées, et Kylar redevient l’ange de la nuit.
Ce deuxième opus reprend les forces du premier, mais aussi ses faiblesses.
On garde le meilleur pour la fin, alors commençons par les points négatifs. Une nouvelle fois le livre repose sur plusieurs intrigues qui s’entremêlent et de nombreux personnages, rendant l’ensemble parfois un peu fouillis. On aurait pu penser que le premier tome posait les bases, c’est en partie le cas, mais on voit entrer en scène de nouveaux personnages et de nouvelles intrigues qui viennent complexifier l’histoire initiale. Cela va vous demander un peu de concentration au départ, mais ça a aussi l’avantage d’insuffler une dynamique nouvelle à l’ensemble. Bien qu’il n’y en ait pas besoin du reste.
On peut aussi reprocher à l’auteur quelques passages narratifs longuets et sans grand intérêt, même si une fois plongée dans l’histoire cela ne m’a pas gênée outre-mesure.
Voilà pour les défauts, c’est peu en comparaison des nombreuses qualités de l’ouvrage. Dense et haletant, avec une intrigue principale que j’ai davantage appréciée, j’ai dévoré ce livre en à peine deux jours. Kylar se révèle intéressant et attachant quand il accepte enfin d’endosser son rôle d’ange de la nuit.
Vi, la jeune pisse-culotte prend de l’envergure et j’ai beaucoup aimé son personnage et son évolution, alors qu’en comparaison Élène m’a agacée avec son optimisme digne de La petite maison dans la prairie et ses prises d’initiative à côté de la plaque.
Toujours aussi sombre et sans fard, l’univers de Brent Weeks est passionnant et parfois un peu dérangeant tant la cruauté et la violence sont sans limites. De nouvelles énigmes sont posées, de nouveaux personnages entrent en scène, et certaines révélations sont pour le moins surprenantes…
Le choix des ombres est largement à la hauteur du premier tome, et la fin donne envie de se jeter sur la suite sans perdre un instant !
Rhalala, ça fait un moment que j'hésite à attaquer cette série...
RépondreSupprimerTu me donnes envie, là ^^
(méchante, va ! :p )