Résumé :
A la mort de ses parents, Alexanne Kalinovsky est confiée à sa tante Tatiana dont elle ignorait jusqu'à présent l'existence. Rapidement, la jeune fille constate que cette dame n'est pas une personne ordinaire. Elle vit seule dans un immense manoir aux multiples chambres parfumées à l'encens... Alors qu'elle a du mal à s'habituer à ce nouvel environnement, Alexanne découvre peu à peu l'histoire de ses origines et ses dons particuliers, levant le voile sur l'héritage étrange dont sa famille l'avait tenue éloignée. Mais des événements imprévus viennent compromettre sa quête spirituelle. Car les bonnes fées ne sont pas toujours celles qu'on croit...
Avis :
Fan inconditionnelle des Chevaliers d’Emeraude, j’ai toujours hâte de lire Anne Robillard. J’avais été un peu déçue avec A.N.G.E (il faut d’ailleurs que je lise le deuxième tome pour voir si j’accroche davantage), mais c’est avec enthousiasme et confiance que j’ai abordé 4h44.
Et une fois le livre refermé, je n’ai qu’une pensée : Anne, mais qu’est ce que tu m’as fait là ?!
Vous l’aurez compris, je suis très déçue et n’ai pas aimé ce livre. Je savais que je partais dans du YA, mais en réalité on est carrément en jeunesse, et ça m’a beaucoup déstabilisée.
Alexanne, le personnage principal, perd ses parents, quitte ses amis, mais reste très placide et s’acclimate facilement à sa nouvelle vie chez une tante qu’elle n’avait jamais vue auparavant. À 15 ans c’est un bon petit soldat qui dit amen à tout sans sourcilier, chose peu réaliste quand on connaît une ado de cet âge là dans la vraie vie ! En fait Alexanne a plutôt 8 ans, et vit au pays des contes de fées. En parlant de fées, la choupette bronche à peine quand elle apprend qu’elles existent (imaginez une « vraie » ado à qui on dit ça, elle a plutôt tendance à penser que sa tante a lâché la rampe et qu’il faut l’interner d’urgence). Bien évidemment, la demoiselle est pétrie de compassion et bourrée de qualités humaines digne d’un membre de la famille Ingalls.
Les autres personnages ne m’ont guère inspirée, l’histoire se passe péniblement, une amourette en toile de fond, rien de palpitant.
Mais là où j’ai franchement été gênée, hormis le côté naïf et gnan-gnan de l’ensemble, c’est le discours de l’auteur sur des sujets ayant trait à la religion, le bien et le mal, l’importance de ses choix, etc. Certains livres jeunesse ou YA évoquent ces problématiques en filigrane, mais là c’est très insistant. Anne Robillard impose son point de vue et le martèle tellement que ça tire vers le prosélytisme, et ça n’est vraiment pas passé, annulant toute la magie que l’auteur a voulu insuffler à son roman.
Pas de deuxième chance pour Les ailes d’Alexanne, j’ai été définitivement échaudée par ce premier tome.
Contrairement à toi, je l'ai adoré...
RépondreSupprimerdommage qu'il n'en ait pas été de même pour toi...
Et tu as lu ANGE ?
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