Résumé :
Avant, ma vie était simple : l’université si j’en avais envie, les hommes quand j’en avais envie. Et je n’avais aucun problème qu’un barman ne puisse m’aider à résoudre. Ça, c’était avant qu’on essaie de me kidnapper.
Aujourd’hui, tout semble être fait pour me foutre en rogne.
Petit 1 : j’apprends que ma famille n’est pas ce qu’elle semble être.
Petit 2 : l’homme qui m’a élevée me ment sans vergogne.
Petit 3 : des types douteux me poursuivent.
Et petit 4 : il semblerait que je ne sois pas tout à fait humaine…
Ah, j’oubliais ! Mon seul allié dans ce merdier est un vampire charismatique dont le passe-temps favori est de me martyriser en me rappelant à quel point je ne suis pas si différente de lui.
Quand je vous dis qu’il y a de quoi s’énerver…
Avis :
Encore une fois, la quatrième de couverture gâche la lecture. Ce n’est pas la première fois que je le dis (enfin que je l’écris), et ça me gonfle vraiment. Quand il s’agit d’un auteur connu, ou d’une série que l’on suit, on survole le résumé. Mais quand c’est un auteur tout beau tout neuf, je sais pas vous, mais moi j’aime bien savoir où je vais mettre les yeux. Et avec des résumés comme ça, c’est presque plus la peine de lire le bouquin. Alors moi, si cette tendance se poursuit, à la limite ça me va bien. Je vais chez mon libraire, je ne lis que les quatrièmes de couv’, gain de temps, gain d’argent, tout le monde est content (ou pas).
Voilà, c’est bon, j’ai pris mes pilules, je suis calmée, je vais pouvoir poursuivre sereinement…
Je suis très mitigée face à ce livre, et je ne sais pas trop quoi en penser.
L’histoire en elle-même n’est pas novatrice, mais ça, je m’en fiche un peu, au final nombre d’histoires se ressemblent, donc ce n’est pas de ce côté que le bas blesse.
En fait, le vrai problème, c’est Maeve. Trop vulgaire pour moi. J’avais déjà eu la même réaction pour le deuxième tome de Rebecca Kean, mais là c’est pire encore. Alors ok, ça fait partie du personnage, mais moi ça me gêne. Mauvais point pour Maeve, qui au fil du livre ne va pas m’intéresser plus que ça. Non qu’elle me déplaise, mais je n’arrive pas à avoir un poil d’empathie pour elle, donc je ne me suis pas impliquée dans son histoire. Ballot. À la limite, le seul moment où elle me plaisait, c’est quand elle buvait comme un trou. Pas glorieux hein…
L’intrigue ne m’a pas embarquée non plus, la première partie a fini par me lasser. J’ai bien aimé la deuxième, mais pour de mauvaises raisons : l’apprentissage de Maeve avec Lukas me faisait tellement penser à Chasseuse de la nuit que l’effet Cat & Bones a déteint sur eux… Quand à la dernière, je me suis dit, « tout ça pour ça ? ».
À côté de ça, il y a du positif. Marika Gallman écrit plutôt bien, même si le livre souffre de pas mal de fautes d’orthographe et de conjugaison qui, au total, sont fortement agaçantes. Elle maîtrise son récit, elle sait où elle va, ne subit pas ses personnages, donc c’est plutôt positif. L’ensemble est assez dynamique et s’est laissé lire, non pas avec plaisir, ce serait faux, mais au moins je n’ai pas été tentée d’abandonner.
C’est donc un bilan en demi-teinte, j’attendais bien plus de ce roman, et je suis assez déçue. Mais d’un autre côté, j’ai bien envie de poursuivre l’aventure ; Rage de dents est le tout premier livre de l’auteur, et comme dirait Laurent Blanc après un match laborieux de l’équipe de France, j’y ai vu des choses intéressantes…
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