Les amants de l'apocalypse, Joss Ware

Résumé :

Lorsque le docteur Elliott Drake se réveille après un sommeil de cinquante ans, il est horrifié : l’Apocalypse a eu lieu, les villes sont désertées, la nature a tout envahi, et l’Humanité est menacée par les "Immortels", des êtres criminels. Dans ce monde ravagé, il rencontre la ravissante Jade, une jeune femme farouche, qui, séduite et troublée, le laisse approcher. Mais Elliott protège un terrible secret et Jade ne sait si elle peut écouter son cœur et lui faire entièrement confiance. Une chose est certaine, s’ils veulent survivre aux ténèbres, ils doivent s’unir et combattre les forces du mal qui s’acharnent contre eux…

Avis :

Vous savez ce que c’est, parfois on dit ou on fait quelque chose, et puis rapidement on regrette. C’est un peu ce qui m’est arrivé en m’inscrivant au challenge « Romance, charme et sortilèges ». J’étais très enthousiaste au départ, et au moment de choisir mon premier titre en romance paranormale, j’ai senti comme une sueur glacée me couler dans le dos. La RP et moi, on ne s’est jamais trouvées. Du tout. Vraiment pas. Du coup, j’ai cherché à mettre le maximum de chances de mon côté en trouvant un livre susceptible de me plaire. Après recherche, je me suis arrêtée sur Les amants de l’apocalypse de Joss Ware. Déjà parce que si ça parle d’apocalypse, ça a de grandes chances de me plaire. Et puis parce que Joss Ware est le pseudonyme de Colleen Gleason, la maman des Chroniques des Gardella que j’avais bien aimé. J’y ai vraiment mis de la bonne volonté, nul ne peut dire le contraire !

On a donc le beau docteur Elliott Drake, ce qui nous donne déjà un premier jeu de mots bien pourri : « Dr E. Drake, mais on me surnomme Dred ». Mouais, moi ça m’a plutôt fait penser à Stallone dans Judge Dredd avec sa grosse voix « I’m the law » (suis-je seule à avoir un esprit totalement barré ?!). Bref, passons… Elliott se réveille après le « changement » sans avoir vieilli. Le monde tel qu’il le connaissait n’est plus, l’humanité a été décimée, ne restent que quelques groupes de survivants ici et là. Il y a aussi les « gangas », sortes d’humanoïdes mangeurs de survivants (zombies ? Goules ? Expérimentations ratées ?) et les « Étrangers », sortes d’humains immortels avec un mystérieux cristal greffé dans la poitrine.

Notre brave Elliott essaye, avec ses amis, de survivre et de comprendre ce qu’il s’est passé, jusqu’à ce que son chemin croise celui de Jade, une belle cavalière. Dès la minute où il la voit, son cerveau sera désactivé et ses hormones prendront les commandes. Bah oui, en danger, poursuivi par les gangas ou sur le point de mourir, le doc n’aura qu’un but, conclure avec Jade.

Et il est lourd le garçon, au cas où le lecteur serait un peu bouché, on lui répète sans arrêt qu’il n’a pas touché une femme depuis cinquante ans, et que du coup la première courbe féminine qui passe le met en émoi. Il ne sera pas le seul, un autre de ses amis va revivre ses 15 ans aussi, avec glamour et tout et tout (fifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiille !!).

Heureusement, et c’est là que Joss Ware me récupère au vol, son histoire post-apocalyptique est plutôt intéressante, et j’ai bien accroché. Pourquoi le monde a-t-il sombré, qui sont les Étrangers, d’où viennent les pouvoirs de chacun, l’auteur a su créer un véritable univers, et le rendre tangible. Du coup j’ai adhéré, et j’ai été frustrée de ne pas avoir toutes les explications à fin de ce premier tome.

Au final, malgré un côté très maladroit dans l’expression des sentiments des personnages, Les amants de l’apocalypse m’a bien plu, mais sans doute pas pour les bonnes raisons, puisque ce n’est pas le côté romance que j’ai aimé, mais davantage le reste de l’histoire. Peu importe, je lirai sans nul doute la suite pour en savoir davantage sur ce qui a presque détruit l’humanité.