No pasaran - Le Jeu, Christian Lehmann


Résumé :

Thierry, Éric et Andreas sont trois camarades de classe liés par leur passion commune pour les jeux sur ordinateur. Pendant un voyage scolaire à Londres, ils font une escapade qui les mène dans un magasin spécialisé, une caverne d'Ali Baba pour fanatiques de simulation sur petit écran. Mais le marchand, un vieil homme, remarque sur la poitrine d'Andreas un insigne auquel ses camarades n'avaient pas accordé d'attention. Il murmure "Ça ne finira jamais…" et leur donne un jeu. En leur ordonnant d'y jouer. Un jeu "d'enfer".


Avis :

Trois lycéens vont acheter un jeu vidéo (sur disquette !) qui va s’avérer être bien davantage que le simple jeu de guerre / stratégie qu’il parait… Un peu comme dans Tron, ils vont se retrouver totalement immergés dedans, et certaines personnalités vont se révéler.

Je vous parle de temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… La guerre faisait rage en Yougaslavie, sous le regard indifférent des autres nations, le CD-Rom venait de remplacer la disquette, le flipper n’était pas encore complètement passé de mode et un livre coûtait « 100 balles ». Bienvenue dans les années 90 qui marquent le début de l’avènement du jeu vidéo, ce qui suscite bien des interrogations et craintes.

Ce livre aborde principalement deux thématiques, les travers humains et notre penchant naturel pour la violence, et la dénonciation des jeux vidéo trop brutaux dont sont friands les adolescents.
Le message est clair, délivré sans trop de subtilité, mais il a le mérite d’exister. Ce jeu vidéo, ce wargame, passe au second plan et laisse la vedette aux antagonismes passivité contre action, bien et mal, éducation et abêtissement. En replongeant les jeunes gens au cours des grands conflits de notre histoire, les choix des uns et des autres sont révélateurs des personnalités, et de la propension à faire le mal ou à tenter de changer les choses. Dans ce contexte, rien d’étonnant à ce que l’adolescent le plus défavorisé au niveau éducation et culture par son entourage familial soit le premier à prendre le jeu au sérieux et à laisser ses pires instincts rendre le dessus (l’éducation c’est la connaissance, et la connaissance, c’est la liberté).
Destiné à un jeune public, le livre offre évidemment une conclusion assez convenue.

Bien écrit et bien construit, No pasaran, le jeu est un livre intelligent à conseiller dès 12 ans.

Commentaires

  1. Le Livre est très compliquer, mais il est très bien mais difficile a comprendre il faut le lire au moins 2 fois avant de bien le comprendre

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire