Résumé :
Lorsqu'un
astéroïde percute violemment la Lune, semant le chaos dans le monde entier,
Alex Morales se retrouve seul avec ses deux sœurs. Il n'a pas dix-huit ans et
doit se débrouiller dans New York, envahie par les flots. Pour chercher ses
parents disparus, trouver de quoi manger, de quoi se chauffer, et simplement
pour survivre, Alex sera amené à faire des choix qui changeront son destin à
jamais.
Avis :
[ Cet avis contient des spoilers sur le
premier tome, « Au commencement » ]
Ce
deuxième tome des Chroniques de la fin du
monde reprend bien évidemment en préambule l’astéroïde qui entre en
collision avec la lune, et la fait dévier de son orbite.
En
revanche, au lieu de revenir sur ce qui advient de Miranda et des siens, nous
allons suivre une autre famille dans sa lutte pour la survie. J’ai d’abord été
un peu déstabilisée, je voulais tant savoir comment les survivants allaient
s’organiser sur la durée, et surtout s’il y avait un espoir. En suivant
d’autres personnages vivant exactement les mêmes évènements, j’avais un peu
peur que ce deuxième tome ne soit qu’une redite du premier.
Au
final, il n’en est rien, Susan Beth Pfeffer parvient à proposer un roman
totalement différent, une approche opposée de la précédente dans le traitement
de la catastrophe.
Alex
Morales n’a que 18 ans, et va se retrouver avec ses deux petites sœurs à charge
suite à la disparition de ses parents. L’action se déroule en plein New-York,
permettant de ne pas renouveler le huis-clos du premier opus. Est-il plus
simple de survivre dans une grande ville ? La proximité d’autres survivants
est-elle porteuse d’espoir ? La foi peut-elle sauver ?
Alors
que Miranda et les siens s’étaient repliés sur eux-mêmes, Alex va, lui,
chercher à sortir de l’enfer qu’est devenu New-York. Grande ville oblige, les
horreurs se multiplient, et c’est une angoisse différente qui va peu à peu
saisir le lecteur, qui sera aussi captivé qu’à la lecture d’Au commencement.
L’exil est un roman plus sombre, les
cadavres que l’on imaginait dans le premier tome prennent corps, les pires
instincts de l’homme deviennent réalité. Mais une lueur d’espoir subsiste, et
les scènes de joie sont d’autant plus touchantes dans ce contexte. Même s’il
est déroutant de changer de lieu et de personnages, l’auteur réussit à les
rendre aussi attachants que Miranda, et le roman est tout aussi haletant que le
premier.
Cette
série prendra fin avec Les survivants,
où nous retrouverons les héros des deux premiers livres. Il me tarde d’être en
mai 2012 pour découvrir ce qu’ils deviennent…
Tu me donnes bien envie, je vais voir s'il est disponible à la bibliothèque de chez moi.
RépondreSupprimerLe premier tome est encore dans ma PAL ... Je ferais bien de le sortir ! Ta chronique donne bien envie ;)
RépondreSupprimerMerci !
Bonne lecture et bon dimanche ! =)