Résumé :
Saskia fête ses 18 ans et s'apprête à entrer en terminale, comme beaucoup de filles de son âge. Seulement, le jour de son anniversaire, son quotidien vire au cauchemar, enchaînant phénomènes incongrus et rencontres étranges. Quel secret recèle la pierre qu'elle porte au poignet depuis qu'elle a été trouvée aux portes d'un orphelinat, bébé ? Que lui veut Tod, mystérieux garçon qui la suit comme son ombre et ne se sépare jamais de son coutelas ? Et Mara, jeune fille froide et distante, qui parle une langue inconnue ? Peu à peu, Saskia plonge au cœur d'un monde aussi fascinant que terrifiant, peuplé de créatures ailées, de magie, de combats mortels et de prophéties troublantes. La voici embarquée dans une guerre séculaire dont elle était loin de soupçonner l'existence... Premier tome d'une saga héroïque, Le Réveil initie Saskia à un univers enchanté et singulier. Sa destinée s'accomplira-t-elle ?
Avis :
Saskia jeune fille sur le point de fêter ses 18 ans, mène une vie on ne peut plus banale avec sa mère adoptive, jusqu’à ce que sa route croise celle de Tod, garçon mystérieux et parfois inquiétant qui semble la suivre partout. D’abord effrayée, la jeune fille va se rapprocher de lui lorsqu’il sera amené à lui sauver la vie. Elle va, grâce à lui, prendre conscience d’un monde qu’elle ne soupçonnait pas, peuplé de créatures surnaturelles, et se découvrir elle-même.
Marie Pavlenko prend le temps d’installer son univers et ses personnages, le début est un peu lent, mais très agréable à lire. Le style est fluide et agréable, les personnages sont crédibles, Saskia est une jeune fille comme les autres, avec juste un « truc » en plus, et c’est sur ce fameux « truc » que va s’échafauder l’ensemble de l’histoire. L’auteur ne verse pas dans la facilité des personnages stéréotypés (beaux-intelligents-talentueux-populaires) mais propose des profils variés et assez attachants.
Là où je suis moins convaincue, c’est sur le contenu de l’histoire. Pour donner le contexte, le hasard a voulu que je lise Le livre de Saskia juste après la trilogie Madison Avery. Du coup, forcément, Tod et Mara m’ont furieusement fait penser à Barnabas et Nakita. Les Enkidars sont les anges des ténèbres et de lumière, trop de similitudes pour que cela passe inaperçu. Le récit perd de fait son originalité.
Malgré tout, la prose de Marie Pavlenko fait mouche, les pages se tournent toutes seules, et on passe un vrai bon moment de lecture, avec un tome qui s’achève sur plein de questions, donnant envie de connaître la suite.
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