Résumé :
Depuis l’entrée de Tristan Hyde dans le même collège que Jill Jekel en Pennsylvanie, leurs noms de famille font l’objet de toutes les plaisanteries. En effet, ils rappellent vaguement quelqu’un… Et tous deux ont de bonnes raisons de ne pas rire de ces moqueries.
Le père de Jill a toujours cru que sa famille était liée au Dr Henry Jekyll, ce scientifique qui a créé son alter ego maléfique. D’ailleurs, il affirme que la boîte fermée à double tour dans son bureau contient le détail de cette expérience diabolique. Quant à Tristan, ses liens avec l’histoire de Mr. Hyde sont encore plus proches, et plus dévastateurs.
Jill sait qu’elle ne doit pas ouvrir cette boîte. Mais quand son père est assassiné, et qu’elle découvre que le compte en banque qui devait payer ses études a été vidé, elle n’hésite plus. Si elle parvient à recréer l’élixir du Dr Jekyll, elle obtiendra sans doute la bourse qui lui permettra d’entrer dans un des meilleurs programmes de chimie des États-Unis.
Tristan accepte de l’aider, espérant sauver sa raison et peut-être même sa vie. Si l’on en croit la légende familiale, il est le descendant direct du monstre, ce qui le condamne à perpétrer la violence et le chaos autour de lui.
Pourront-ils échapper à leur destin et éviter que l’amour qui les étreint peu à peu ne conduise à leur propre destruction ?
Avis :
Le mythe du Dr Jekyll et de Mr Hyde revisité à la sauce ado. Jill est une soi-disant descendante du fameux docteur. Son père, chimiste, est décédé dans des circonstances mystérieuses. Tristan, ténébreux jeune homme serait un descendant de Mr Hyde. Ils vont se voir obligés, à l’occasion d’un concours de chimie, de se rapprocher et de tenter de reproduire le sérum du Dr Jekyll. Bien sûr, leur rapprochement donnera naissance à une idylle entre les deux jeunes gens.
Bon, alors dès le départ, ça coince pour moi. Comment parler de descendants du Dr Jekyll et de Mr Hyde alors que dans le roman de Stevenson ils ne sont que les deux facettes (le bien et le mal) d’un seul homme ? Quand bien même ils seraient les descendants des deux facettes de l’individu, ils seraient donc parents…
Bref, même en essayant de passer outre les libertés prises par l’auteur avec le roman d’origine, je n’ai pas réussi.
Ensuite les personnages. Jill est trop lisse, limite godiche, alors qu’avec Tristan l’auteur nous sert la caricature du beau jeune homme ténébreux. Leur bluette est cousue de fil blanc, tout comme l’histoire familiale de l’un et de l’autre, pourtant censée porter le suspens du livre.
Non, vraiment, Alchimie ne m’a pas convaincue, loin de là… Je n’y ai vu qu’une accumulation des clichés du genre, dans un style plat et mièvre. Alors que Beth Fantaskey sait imaginer des personnages ayant plus de répondant et de mordant, comme dans la série du vampire amoureux. Dommage…
J'avais été déçue également par ce livre. Comme toi j'ai trouvé les personnages caricaturaux et les évènements prévisibles. Et puis, le côté ironique et piquant de l'auteur m'a beaucoup manqué.
RépondreSupprimerOn est au moins deux à ne pas avoir accroché alors ^^
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