Résumé :
L'ambiance de la maison des Glass est à l'orage. En devenant vampire, Michael a perdu la confiance de Shane. De son côté, Claire garde des secrets dangereux : Amélie, le vampire le plus ancien et le plus puissant de Morganville, l'oblige à travailler avec l'un de ses amis, vieux et malade, pour trouver un remède, et Claire n'a pas avoué à Shane, Michael et Eve qu'elle était désormais sous la Protection d'Amélie. Et quand bien même, cette Protection est-elle suffisante face à la vague de crimes qui ébranle la ville ?
Avis :
Chaque tome de Morganville vampires apporte son lot de surprises. Celui-ci ne fait pas exception à la règle et dès les premières pages le lecteur est emporté dans le tourbillon de l’action.
Un nouveau vampire, Bishop, qui se présente comme le père d’Amélie, la Fondatrice, arrive en ville. Dangereux, il va, avec ses deux acolytes, s’en prendre aux quatre habitants de la maison Glass, ainsi qu’aux parents de Claire. Si les vampires de Morganville sont tous effrayants à différents niveaux, on franchit un nouveau cap avec Bishop, dont les motivations semblent assez troubles…
Jeux de pouvoirs, jeux de dupes, cet opus remet en question l’ordre établi jusque-là, tant et si bien que j’ai même trouvé Oliver plutôt sympathique, c’est dire. Parallèlement, Claire poursuit ses recherches avec Myrnin, et ce dernier prend de l’épaisseur. J’ai beaucoup aimé l’évolution que l’auteur semble avoir tracée pour lui.
Les histoires de cœur de nos héros sont toujours présentes, mais discrètes, ça change des récits YA habituels où l’action tourne autour de la relation sentimentale. Ici les sentiments ne font qu’adoucir l’ambiance sombre de la série.
La qualité de cette série ne faiblit pas, au contraire, à chaque tome Rachel Caine enrichit et complexifie son histoire, accentuant la tension. De nouvelles questions se posent, des amorces de réponses sont livrées, mais le lecteur reste toujours dans l’incertitude de ce que cache vraiment cette étrange ville dont l’équilibre semble de plus en plus précaire. Elle paraît au bord de l’explosion mais je soupçonne l’auteur de vouloir jouer avec nos nerfs encore un certain temps avant que cela n’arrive… Et c’est tant mieux, je ne demande que ça !
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