Résumé :
Incarceron, une prison à nulle autre pareille : elle décide qui doit vivre... et qui doit mourir.
Rien ne peut lui échapper Finn est prisonnier d'Incarceron, un univers pénitentiaire plein de dangers, de trahisons et de menaces. Il tente par tous les moyens de s'évader. Claudia, la fille du directeur d'Incarceron, vit à l'Extérieur, dans un royaume figé au XVIIIe siècle. Piégée par une existence qu'elle n'a pas choisie, elle cherche à percer les mystères de la Prison.
Un jour Finn et Claudia trouvent une clé, qui permet à chacun de communiquer avec l'autre. Alors surgit un espoir, la possibilité d'échapper à un destin tout tracé dont ils ne veulent pas.
Avis :
Dans un monde qui se veut parfait, le temps s’est arrêté au XVIIIè siècle. Toute machine moderne est proscrite, sans doute en raison d’une apocalypse technologique qui a eu lieu auparavant, mais nous n’en saurons guère plus. Seule Incarceron, la prison autonome et omnipotente, dispose de toute la technologie possible. Sorte d’Intelligence Artificielle qui m’a fait penser à Viki dans I, Robot, cette prison, qui se voulait un modèle est en fait un échec. D’un côté la Racaille, de l’autre la Civicité qui luttent l’une contre l’autre pour leur survie.
À l’extérieur, la vie est plus douce. Claudia, la fille du directeur de la prison doit épouser le fils du roi. Malgré son aversion envers le jeune homme, elle n’a hélas pas le choix…
Sur le papier, Incarceron est bourré de bonnes idées. Malheureusement, le résultat est un peu décevant.
Dans le fond, l’histoire est plutôt bonne, il y a de vraies trouvailles, une vraie originalité, c’est indéniable. Mais l’histoire est diluée, le rythme trop lent, surtout au départ, et au final les 500 pages sont trop longues. Le récit aurait gagné en nervosité en retirant 150 pages.
Les personnages quant à eux manquent de relief. On devine l’identité de Finn très facilement, le garçon est l’archétype du anti-héros et aurait mérité d’avoir un peu plus de charisme. Claudia ne m’a pas davantage convaincue, fade et froide, elle m’a semblée limite déshumanisée au moment où elle aurait dû se montrer sous son jour le plus sensible. Je passe sur les autres personnages, seul le mentor de Claudia m’a semblé intéressant, rebelle et dévoué, il m’a séduite.
Même si j’ai trouvé le fond bien trouvé et intéressant, la forme m’a un peu rebutée et fait qu’Incarceron ne m’a pas complètement emportée. Je lirai sans doute la deuxième partie quand même pour voir les surprises que nous réserve Catherine Ficher.
Ah ba j'hésite depuis un moment à le prendre. Du coup ça m'évitera une déception. ^^
RépondreSupprimerDisons que si tu peux l'avoir en bibliothèque, au moins tu pourras le découvrir à moindre coût ;)
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