Résumé :
Hugo Cabret est orphelin : son père, qui l’élevait, est mort dans l’incendie du musée où il était employé comme horloger. Ses seuls compagnons sont un automate trouvé dans les décombres du musée, sur lequel travaillait son père, et son oncle, un poivrot qui l’héberge dans les combles de la gare. Un jour, l’oncle disparaît. Hugo n’a d’autre solution que de se cacher et de poursuivre le travail de l’oncle (régler les horloges) en priant pour qu’on ne le découvre pas. Car il a un but : finir de réparer l’automate de son père. Hugo est persuadé qu’une fois en état de marche, celui-ci lui délivrera un message important. Pour cela, il dérobe chaque jour un jouet à un vieux vendeur, se constituant ainsi une réserve de rouages, de ressorts... Seulement, un matin, le vieil homme le prend la main dans le sac : il lui confisque son carnet de croquis, indispensable à la réparation de l’automate, et l’oblige à travailler pour lui… Grâce à sa nouvelle amie Isabelle, la fille du vieil homme, Hugo finira par réparer l’automate, qui reconstituera sous ses yeux un dessin de Georges Méliès, le créateur du Voyage dans la Lune. Et il découvrira que le vieux marchand n’est autre que Méliès que tout le monde croyait disparu.
Avis :
Hugo Cabret est un petit garçon qui a perdu son père dans un incendie. Recueilli par oncle, qui a lui-même disparu, il prend sa relève et continue l’entretien des horloges de la gare pour ne pas être placé. En effet, Hugo veut continuer l’œuvre de son père, la restauration d’un vieil automate. Pour mener son travail a bien, Hugo a besoin de pièces, et va voler des jouets mécaniques au kiosque à jouets de la gare. Comme on pouvait s’y attendre, le petit garçon va se faire prendre la main dans le sac…
Habile mélange de texte, d’illustrations et de photos, L’invention de Hugo Cabret est une merveille. Les images ne sont pas présentes que pour illustrer le propos, elles racontent l’histoire par moments, et font prendre vie au roman.
Séduite par les mots et les images, j’ai complétement adhéré à cet univers magique. J’ai été transportée dans les années trente, au cœur de la gare Montparnasse, et j’attendais fébrilement que l’automate délivre son message.
Destiné à un jeune public, L’invention de Hugo Cabret ravira aussi les plus grands qui ont gardé une part de magie en eux…
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