Delirium T2 - Pandemonium, Lauren Oliver


Résumé :

Lena a découvert avec Alex ce sentiment interdit qu’est l’amour. Ensemble ils se sont enfuis, déterminés à gagner la Nature pour vivre leur passion. Mais seule Lena est parvenue à franchir la frontière. Sans savoir si Alex est encore vivant. Aujourd’hui Lena a rejoint la résistance. Elle se voit confier une mission qui pourrait bien lui coûter la vie. Mais une nouvelle rencontre vient remettre en question tous ses principes. Se battre pour avoir le droit d’aimer : cela a-t-il vraiment un sens ? Imaginez qu’on vous prive de tout sentiment. Que la liberté ne soit plus qu’un vieux souvenir dénué de sens. Jusqu’où iriez-vous pour garder le droit d’aimer ?


Avis :

Lena a perdu Alex qui lui avait fait connaître l’amour et avec qui elle devait fuir dans la Nature. Le jeune homme ayant été atteint par une balle lors de leur fuite, c’est malheureusement seule qu’elle se retrouve au-delà des limites de la ville et qu’elle va devoir apprendre à survivre et reconstruire une nouvelle vie.

Delirium nous avait permis de faire connaissance de la douce Lena qui suivait les préceptes de la société sans trop se poser de questions jusqu’au jour où elle fit la connaissance d’Alex. Amour, fuite, résistance, la jeune fille touchait tout juste du doigt ces concepts. Dans Pandemonium, Lena 2.0 entre en scène. Plus mature, endurcie par les épreuves et la rudesse de la survie dans la Nature, la jeune fille fait maintenant partie de la résistance et s’est trouvé une nouvelle famille au sein des Invalides.
Le récit alterne passé et présent, permettant ainsi de mieux connaître ces adultes atteints par le Deliria, leurs motivations et moyens d’action. On fait ainsi la différence entre eux et les Vengeurs, mercenaires Invalides sans grande morale, dont la plus grande motivation reste la violence et le pillage.
Dans le premier tome, Lena découvrait l’amour. Ici, elle va enrichir sa palette d’émotions en découvrant la haine et la rancune. Le récit est donc plus dur, moins doux et sucré que l’opus précédent, et c’est un peu déroutant pour le lecteur qui s’était attaché à la douce jeune fille. Mais cette nouvelle orientation permet de mettre la révolte au premier plan et de préparer la fin de la trilogie qui est, je pense, cousue de fil blanc.

Commentaires