Résumé :
Steve Dark devrait être au fond du gouffre : la femme qu'il aimait est morte par sa faute, massacrée par le même psychopathe qui a tué ses parents adoptifs. Mais Dark n'est pas un homme ordinaire. C'est un chasseur, capable de se glisser dans la peau des tueurs les plus aguerris et d'infiltrer leurs pensées meurtrières pour mieux les traquer. II se sent désormais investi d'une mission qui n'est pas limitée par les règles de la police et qu'il ne soumet à aucune autorité, qu'elle soit gouvernementale ou morale. Une mission qui, il l'espère, lui permettra enfin de restaurer la justice.
Avis :
Dans ce deuxième volet de la trilogie Level 26 nous retrouvons Steve Dark, celui qui a traqué et mis hors d’état de nuire Sqweegel. Il a maintenant définitivement quitté les affaires spéciales, mais va se retrouver impliqué dans une nouvelle affaire de tueur en série, mais par une voie non-officielle.
Dark prophecy est gentil thriller qui manque d’envergure. Je pensais que cet opus serait meilleur que Level 26, et ce n’est malheureusement pas le cas. Les personnages sont traités en surface, et de fait les révélations faites sur eux, qui se veulent fracassantes, tombent à plat. De la même manière, j’ai trouvé Dark un peu pâlichon, sans réel charisme, ce qui m’a beaucoup déçue. Ensuite l’intrigue en elle-même est assez facile. Dark trouve les réponses en deux coups de cuillères à pot, mais dans le même temps ses anciens collègues des affaires spéciales peinent, et se creusent sur les méninges en vain. Pas crédible, on parle quand même des affaires spéciales, des flics de haut vol, formés à traquer les criminels les plus dangereux. Là on se rapproche plus du commissaire Juve dans Fantomas quoi ! (Oui, j’ai légèrement grossi le trait, je le concède). Alors forcément, à côté Steve Dark ne peut que briller avec de tels faire-valoir... Et puis le dénouement va un peu trop vite, les motivations du tueur sont un peu légères, d’où un ressenti global de fin bâclée.
Après il faut relativiser, Dark prophecy reste un thriller divertissant malgré tout, mais il y a bien mieux dans le genre.
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