À
la fin du XXIe siècle, l'espèce humaine a totalement été éradiquée par le Black
Ep, un virus qui détruit l'ADN de ses victimes. Pourtant, une poignée d'hommes
et de femmes hante encore les ruines du monde. Les scientifiques qui leur ont
" donné naissance " avant la catastrophe les ont dotés d'un code
génétique différent du nôtre, les immunisant contre le Black Ep. Ils ont passé
leur enfance dans une Réalité Virtuelle Immersive, où ils ont vécu l'illusion
d'une jeunesse normale et acquis les connaissances nécessaires à l'exécution de
leur mission future : ressusciter l'humanité. C'est à cette tâche qu'ils
s'attèlent aujourd'hui, mais, alors qu'ils sont sur le point de faire une
avancée significative, plusieurs de leurs " enfants " meurent
inexplicablement. Mutation du virus ou sabotage ?
Avis :
À
la fin du premier tome, nous avions laissé Hal et ses amis abasourdis, ayant
pris conscience qu’ils avaient tous grandi dans une RVI (Réalité Virtuelle
Immersive), derniers survivants du monde nous connaissons. Alors, vu les
caractères bien tranchés des uns et des autres, on ne pouvait s’attendre qu’à
des réactions bien différentes, et c’est ce que je pensais trouver dans Edenborn. Bon, eh bien c’est pas tout à
fait ça… Edenborn se déroule 18 ans
après Idlewild. Hal a disparu, il
existe maintenant deux clans ayant créé des enfants, l’un basé en Allemagne qui
a pris le parti de la science, l’autre en Egypte, mené par Isaac, ayant pris le
parti du retour au « naturel » (comprenez bourré de médicaments) et cherchant
un réconfort dans la religion. Pandora assure quant à elle la maintenance de la
RVI, tentant de faire la médiation entre les deux groupes.
Cette
orientation du livre est assez déroutante, je n’avais pas envisagé que cette
suite puisse mettre Hal de côté, c’est pourtant le cas ! Du coup,
forcément ce n’est pas lui le narrateur de cet opus. Nous avons dans Edenborn cinq voix pour nous conter le
déroulement des évènements. Pandora, Haji, Penny, le mystérieux Deuce et enfin
Halloween plus loin dans le livre. Autant j’ai aimé suivre Pandora, puis Hal,
Deuce aussi, autant les chapitres de Haji et Penny m’ont ennuyée. Les
réflexions d’ados même post-apocalyptiques, ça va bien deux minutes, et après
ça me fatigue, d’autant que je ne voyais pas du tout où tout cela allait nous
mener.
Heureusement,
après 200 pages où il ne se passe pour ainsi dire rien, la seconde moitié
remonte le niveau. Le lecteur apprend des éléments clés, comprend le pourquoi
de la première moitié (qui aurait pu être allégée quand même, je persiste), et
l’action s’accélère, nous captive et nous surprend, jusqu’à ce qu’à la fin, on
en veuille encore.
Clairement
moins addictif que le premier tome, il faut s’accrocher pour mener la lecture
d’Edenborn jusqu’au bout, mais on ne
le regrette pas.
J'avais bien aimé, mais moins que le premier. C'est vrai qu'Hal manque beaucoup dans cette première partie et Penny est plus que pénible (sans mauvais jeu de mot évidemment).
RépondreSupprimerLes passages d'Haji ne m'ont gênée que quand il versait trop dans le mysticisme.