Résumé :
Depuis
les Détonations qui ont ravagé le monde, Pressia vit avec son grand-père dans
les décombres, la cendre et le danger. Demain, elle aura 16 ans, âge où la
milice vous enlève pour entraîner les plus forts... ou achever les plus
faibles. Pressia n'a plus le choix, elle doit se préparer à fuir. Au loin
brille le Dôme : un lieu sécurisé et aseptisé où une petite partie de la
population, les Purs, s'est réfugiée avant la catastrophe. Partridge n'a qu'une
idée en tête : sortir. Mais comment survivre dans ce monde post-apocalyptique
où tout est presque mort ?
Avis :
Je
vous replace rapidement le contexte : au moment des Détonations (on pense
à un accident ou une attaque nucléaire mais sans les conséquences normales
comme les radiations ou l’hiver nucléaire), les humains restés hors du Dôme ont
fusionné avec la matière la plus proche d’eux, que ce soit un objet, un animal,
un végétal ou un autre humain. Ceux qui ont survécu ont tous des cicatrices de
leurs brûlures et une malformation, comme Pressia, l’héroïne, dont la main
droite a fusionné avec le poupée qu’elle tenait. Leurs conditions de vie sont
pitoyables depuis, on peut davantage parler de survie, et le spectre de l’ORS
plane sur tous les adolescents approchant leur seizième anniversaire. L’ORS,
c’est une faction de rebelles qui veulent renverser l’ordre établi et prendre
le contrôle du Dôme. Justement, parlons de ce qui se passe dans ce fameux Dôme.
Les personnes qui y vivent n’ont pas subi de mutations génétiques et sont donc
surnommées les « purs ». Si de prime abord on peut penser que cette
élite privilégiée mène une vie douce et paisible, il n’en est rien.
Conditionnement des plus jeunes, Histoire déformée, endoctrinement et mise à
l’écart des plus faibles, la vie sous le Dôme n’est pas si rose, raison pour
laquelle Partridge souhaite s’en échapper…
L’univers
créé par Julianna Baggott est très riche et original. Les dystopies mettent
souvent à l’honneur un monde ravagé et des humains qui tentent de survivre,
dans Pure l’auteur y ajoute sa touche
et fait de ce monde post-apocalyptique un décor innovant, très riche et
surprenant. À titre personnel, il y a certaines choses qui m’ont mise mal à
l’aise, comme les Desperate fusionnées, j’ai vraiment eu du mal avec elles.
Si
de ce côté-là il n’y a (presque) rien à redire, il n’en a pas été de même pour
l’histoire en elle-même. Beaucoup de longueurs, de dilutions, sans le
background le lecteur se dirait « tout ça pour ça ? ».
L’intrigue est assez facile et parait bien fade face à l’univers dans lequel
elle se déroule. J’ai été déçue par ce décalage, et sans ce monde
post-apocalyptique bien particulier, l’histoire ne vaut pas grand-chose, et
elle est même longuette…
Bilan
en demi-teinte pour ce premier tome de Pure,
à voir si la suite s’avère plus prenante.
zut moi qui voulais le lire :/ du coup il reste sur ma wish list mais je verrais plus tard
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