Résumé :
Cher
journal, Désormais, mon nom est Fáil, Lía Fáil, et je suis un vampire. Sans
déconner ? Punaise de pouvoir idiot, et tu réponds à l’écrit en prime ! Ben,
depuis le temps, je sais que tu ne sais pas t empêcher d’écrire tes tracas
alors... Ouais... pas faux... Alors, vas-y, raconte... En décembre dernier, je
suis devenue un vrai vampire du genre « Kit complet sans les petits
inconvénients ». Avec le sexy garde-du-corps écossais en prime. Tu vas en faire
des envieuses ! Ouais... surtout qu’à l’heure qu’il est, c’est le seul à ne pas
vouloir ma tête pour un crime que je n’ai pas commis ! Qui est ? Toute ma
nouvelle famille m’accuse d’avoir assassiné notre Maître, celui qui m’a créée.
Mais je te jure : j’ai rien fait ! Ça me rappelle quelque chose... M’en parle
pas !
Avis :
Transformée
en vampire suite à un accident de voiture qui lui aurait de toute manière coûté
la vie, Lia Fail se voit intégrer le convent Orfhlaith et incarner le
changement. Et du changement, il va y en avoir puisque Maximilian, le Maître,
va être assassiné. Et devinez qui est d’emblée soupçonnée ?
Vampires d’une nuit de
printemps est en fait une enquête en huis clos, dont l’ambiance
m’a fait penser au Cluedo (le colonel Moutarde avec le chandelier, dans le
hall ! Oups, je m’égare). Obligée de prouver son innocence, et dotée du
don d’entendre parler les objets en principe inanimés qui va occasionner pas
mal de scènes assez rigolotes, nous allons suivre la jeune apprentie vampire
dans sa quête de vérité.
Je
me suis régalée. La mythologie vampirique développée est assez bien construite
et intéressante, sans être soûlante (trop de détails nuisent au rythme) et intègre
le récit dans un cadre nouveau. Le personnage de Lia est un délice (même si je
sais qu’elle énervera par certains côtés), et là je m’adresse à Lia Vilorë,
l’auteur, oui j’ose, pour lui dire un grand merci ! La vampirette est
fraîche et rigolote, sans être vulgaire et nous gratifier d’une
« bordel » ou autre gracieuseté à chaque fin de phrase. Alléluia, Lia
Vilorë tu as prouvé qu’on n’est pas obligé de montrer qu’on a bien assimilé son
dictionnaire des gros mots pour présenter une héroïne pourtant râleuse, mais
intéressante et attachante ! Voilà, je me suis exprimée, ça va mieux,
revenons à nos moutons…
La
première partie du récit est un peu longue, mise en place des personnages et du
cadre oblige, mais une fois le Maître occis, ce n’est que du bonheur, et on
suit Lia et son pendant du convent ami, Amaël, avec plaisir, jusqu’à la fin que
je n’avais pas vue venir. Le style de l’auteur est agréable, malgré quelques
maladresses (erreurs de jeunesse dirons-nous, je suis d’humeur indulgente), et
gagnera sans nul doute en maturité au fil du temps.
Vous
l’aurez compris, j’ai été complètement séduite par ce Vampires d’une nuit de printemps et son héroïne, et je vous
recommande de faire sa connaissance.
Je n'avais jamais entendu parler de ce livre jusqu'à présent, mais ton résumé me donne très envie!
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