Résumé :
Après
la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au
pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son
meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru…
Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky
s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont
apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses
conséquences…
Avis :
[Film vu en 2D, parce que
la 3D ça fait mal à mes noeils]
J’avais
déjà pu avoir un aperçu de Frankenweenie
version 1984 lors de l’exposition Tim Burton à la Cinémathèque Française à
Paris en début d’année, et j’avais vraiment hâte de me rendre dans une salle
obscure pour voir la version 2012. Alors quand le logo Disney a envahi
l’écran, vous comprendrez que j’ai eu un peu peur. Heureusement, au bout d’une
heure et demie, je suis sortie complètement ravie de la projection.
Tout
d’abord, visuellement c’est une réussite. L’animation en stop-motion (animation
image par image) est parfaite (si vous ne saviez pas ce que c’était, ne vous
sentez pas seul, j’ai été chercher sur le net pour connaître les détails
techniques − dont je vous fais grâce au final), et le noir et blanc juste
sublime. Les personnages sont eux aussi très réussis, avec leurs grands yeux
expressifs, et leurs traits caractéristiques de l’univers Burtonien. Les attitudes
sont justes et rendent ces marionnettes plus attachantes et vivantes que certains
acteurs en chair et en os (oui Kristen "Monoface" Stewart, je pense à
toi). Et l’histoire n’est pas en reste. Elle est très simple mais bien conçue,
avec peut-être un petit déséquilibre pour la deuxième partie. On y retrouve les
thèmes chers à Burton comme le droit à la différence et la tolérance, ainsi que
nombre de références au cinéma fantastique avec en tête Frankestein bien entendu, mais aussi Dracula ou Les gremlins…
Pour
les petits comme les grands, Frankenweenie est un divertissement de qualité qui
vous fera sourire, frémir (oui, ok, surtout si vous êtes plutôt très sensible,
mais Leeloo Multipass ayant même pleuré, je me dois donc d’en parler), mais
surtout vous enchantera.
J'ai très envie d'aller le voir ! Je suis fan de Burton et ses dernières productions m'ont déçue, j'espère retrouver ce que j'aime chez lui dans ce film. Merci pour ce billet :)
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