Résumé :
"A la merci de mes ennemis, je lutte
pour survivre, c'est-à-dire, en l'occurrence, pour ne pas tomber sous le charme
fatal de celui que je me suis juré de tuer... mais je sens que je perds la
bataille, que les frontières entre notre monde et celui des Faës sont en train
de céder. Je sens que j'entame le combat le plus difficile de ma vie. Je ne
laisserai pas tomber. Je sais que j'ai des alliés, et, plus important, la
mémoire de ma sœur assassinée à défendre. Saurai-je faire face à la vérité ?".
Avis :
La fin du précédent opus laissait Mac dans
une position plus que délicate, à la merci des Princes Unseelie, le rituel
druidique n’ayant pu empêcher la chute des murs. Abattue, humiliée, plus bas
que terre, la jeune femme va devoir relever la tête pour avancer, et cela va
passer par une première partie d’un érotisme torride donnant à n’importe quelle
femme envie d’être réduite à l’état de Pri-ya (ne dites pas non, dans mon
entourage je ne connais qu’une personne qui soit insensible au charme de Barrons,
les autres ont la bave qui suinte au coin des lèvres dès que l’on prononce son
nom). Et la Mac 5.0 qui renaît de ses cendres est plus déterminée que jamais.
De l’action, de l’action, de l’action. Que
ce soit dans les rues de Dublin, en Faërie, ou dans des draps pourpres,
l’action est omniprésente dans cet avant-dernier tome. Le monde imaginé par
Karen Marie Moning se complexifie sans perdre en cohérence, et l’intrigue
aussi. Qui est vraiment Mac ? Quels sont les vrais buts de Rowena ?
Où était V’lane ? Sans parler de Barrons qui détient le premier prix de
l’homme le plus mystérieux et secret de cette série… Fièvre Fatale joue avec nos nerfs et nos petits cœurs, si bien
qu’il est impossible de le lâcher (et pourtant il s’agit d’une relecture, donc
je connais un peu l’histoire quand même) et de s’immerger corps et âme dans
ces chroniques qui gagnent en qualité à chaque tome. Et le cliffhanger qui
termine cet opus est juste insoutenable, ne laissant d’autre choix que de
poursuivre la lecture dans cet univers fascinant.
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