Résumé :
Version
Castelmore :
Nora Dearly, jeune fille de la haute
société de New Victoria, est plus intéressée par l’histoire militaire de son
pays que par les bals et les jolies robes. Elle n’imaginait pas que la mort de
son père, le docteur Dearly, la projetterait au cœur des conflits qui menacent
les frontières du pays… Kidnappée par une faction rebelle, Nora doit combattre
ses préjugés pour comprendre leurs motivations. Bram Griswold, un jeune soldat
courageux et séduisant, entend bien lui ouvrir les yeux sur la véritable menace
qui pèse sur les vivants... comme sur les morts.
Version
Bragelonne :
2195. Le monde est revenu aux valeurs
victoriennes. Mais Nora Dearly n’en a que faire : seules l’histoire militaire
et la politique l’intéressent. Elle a conscience des temps troublés que vit sa
nation, sous les attaques incessantes de… zombies. Nora rejoint une unité de
combat d’élite. Parmi eux se trouve Bram Griswold, courageux, beau… et mort.
Seule la science l’empêche de devenir une créature sanguinaire, mais son temps
est compté. Peu importe, ni Nora ni lui ne peuvent résister à l’attraction.
Avis :
Sorti à la fois chez Castelmore et
Bragelonne, avec deux couvertures et deux résumés différents, New Victoria est un mélange de dystopie
steampunk avec des zombies, le tout saupoudré de romance. Pour faire simple,
tout ce que j’aime. En principe. Je reviendrai bien sûr sur ce point.
Nous voici donc projetés dans un futur où
les survivants américains ont été obligés de se replier au sud de l’équateur
pour y fonder leur nouvelle société basée sur les règles de vie de l’époque
Victorienne (pour la bienséance), mais avec toute la technologie moderne
possible (pour le confort). Ce qui nous donne un mélange assez inédit de futur
rétro-moderne très bien décrit par Lia Habel. Le lecteur a vraiment
l’impression d’être transporté dans cette époque, la ville prend corps au fil
des pages.
L’héroïne, Nora, une jeune fille bien comme
il faut, a perdu son père un an auparavant et est pressée par sa tante de
trouver un bon parti afin de sauver la famille de la ruine (on retrouve donc
des préoccupations très victoriennes, c’est ce qui fait le charme de ce livre,
entre autres). Malheureusement Nora est la cible de plusieurs tentatives de
kidnapping, dont une finira par réussir. C’est ainsi qu’elle va faire la
connaissance de Bram Griswold, soldat de son état, et, accessoirement, c’est
aussi un zombie, mais un gentil zombie qui combat contre les méchants qui, eux,
veulent s’emparer de la ville et dévorer ses habitants.
Premier point, le background est vraiment
très intéressant et réussi, c’est le gros point fort du roman, j’ai vraiment
été immergée dans cet univers, et la projection de cet univers steampunk dans
une dystopie est une excellente idée.
Après, concernant l’histoire en elle-même,
j’ai passé un agréable moment, le propos est original et bien amené, les
personnages, Nora et Bram en tête, sont mignons sans que ça tourne à la
mièvrerie, la romance est présente mais ne représente pas l’essentiel de
l’intrigue, bref tout pourrait aller pour le mieux. Sauf que ça n’a pas
fonctionné pour moi, du moins pas tout le temps. Il y a des passages que j’ai
dévorés, avide de connaître la suite, et puis ensuite d’autres où il a fallu
que je me force à lire tellement je m’ennuyais. C’est un peu le souci quand il
y a une narration à plusieurs voix, si certaines ne nous convainquent pas, le
lecteur finit par décrocher. Pour moi le pire a été Pamela, bien que sa vision
de l’histoire soit primordiale, je n’ai pas réussi à accrocher. Idem avec un
autre personnage (pas de nom, pas de spoil). D’où cette impression en dents de
scie tout du long de ma lecture. Et c’est vraiment dommage parce que ce livre
est vraiment bon, même si pour moi ce n’est pas le coup de cœur espéré je vous
le conseille chaudement.
Ça n'a pas fonctionné pour moi non plus. J'ai aimé l'univers mais l'histoire et surtout les personnages n'ont pas réussi à me convaincre. Au contraire de toi, j'ai trouvé les secondaires plus intéressants que les principaux. En plus, j'ai trouvé quelques facilités dans le scénario dommage.
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