Résumé :
Il y a deux siècles de cela, l’humanité a
payé au prix fort ses appétits démesurés lorsque le feu de mille armes
nucléaires a littéralement rasé la surface de la planète. Sous terre, au sein
de la Communauté, la souffrance et la guerre ne sont plus que de lointains
souvenirs : des puces implantées dans le cerveau de ses membres ont permis
d’éradiquer enfin toutes ces émotions qui ont bien failli mener les hommes à
leur perte. Lorsque la puce de Zoe, une adolescente technologiquement modifiée,
commence à glitcher (bugger), des vagues de sentiments, de pensées personnelles
et même une étrange sensation d’identité menacent de la submerger. Zoe le sait,
toute anomalie doit être immédiatement signalée à ses Supérieurs et réparée,
mais la jeune fille possède un noir secret qui la mènerait à une désactivation
définitive si jamais elle se faisait attraper : ses glitches ont éveillé en
elle d’incontrôlables pouvoirs télékinésiques… Sa liberté nouvellement acquise
va toutefois lui donner des ailes et, tandis que Zoe lutte pour apprivoiser ce
talent dévastateur tout en restant cachée, elle va rencontrer d’autres jeunes
Glitchers : Max le métamorphe et Adrien, qui a des visions du futur. Ensemble,
ils vont devoir trouver un moyen de se libérer de l’omniprésente Communauté et
de rejoindre la Résistance à la surface, sous peine d’être désactivés, voire
pire…
Avis :
Voilà une nouvelle dystopie qui commence
bien, et qui finit un poil moins bien. Après une apocalypse nucléaire, les
survivants se sont repliés sous terre et ont formé un nouveau type de société
basé sur l’annihilation de toute émotion grâce à l’implantation d’une puce.
Certains voient le dispositif bugger, et se mettent à « glitcher »,
c’est-à-dire à éprouver des sentiments et à vivre leur vie sans filtre
lénifiant. Ce type de comportement déviant est traqué et réprimé, au mieux par
un reformatage, au pire par une désactivation définitive. Pour Zoel, c’est le
frisson de l’interdit, la découverte de nouvelles sensations, de l’amour, et
une remise en cause de la société qui se profile au fur et à mesure de ses
glitches.
Alors au début ça m’a beaucoup plu, le
background est très sympa même s’il n’est pas novateur, et l’écriture d’Heather
Anastasiu est plutôt agréable. Et puis au fil de la lecture ça se complique.
Si, globalement l’histoire m’a bien plu, j’ai eu l’impression que l’auteur
délayait pour obtenir le nombre de pages requis pour son roman. Du coup
l’ensemble manque de rythme. Ce qui devrait être haletant est mou du genou, et
ceci dessert forcément le propos. On peut aussi reprocher la présence du
traditionnel triangle amoureux qui ne vaut pas tripette car il n’est pas
crédible, mais c’est à la mode, il faut le caser, donc c’est fait. Ces défauts
ne sont pas rédhibitoires, mais je remarque qu’en ce moment l’offre en termes
de dystopies est plus large que jamais, mais j’ai du mal à trouver des romans
de la qualité des premiers que j’ai lu comme Hunger Games ou Delirium.
Néamoins Glitch se laisse lire avec plaisir malgré son manque de maturité.
Dans cette masse de livres post-apo pour young adult il s’en sort même plutôt
bien, alors si vous aimez le genre vous passerez un bon moment.
J'ai bien aimé ce livre également, même si comme toi je trouve que le potentiel n'est pas totalement exploité. Dans la même collection, et le même style, j'ai préféré Version Bêta.
RépondreSupprimerJe viens de finir Version Bêta, et j'ai pô aimé. Enfin c'est pas que je n'ai pas aimé, mais c'est que ça ressemble trop à Glitch que j'avais lu un peu avant en fait.
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