Résumé :
Aujourd’hui, en France et à l’étranger,
L’Assassin royal est unanimement salué comme l’un des chefs-d’œuvre de la
littérature fantastique du XXe siècle, à tel point que certain le comparent au
Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien.
Au début de ce second tome, le mal a
triomphé au royaume des Six-Duchés ; le prince Royal s’est emparé du pouvoir et
a installé sa cour à l’intérieur des terres. Qu’est devenu l’héritier légitime,
le prince Vérité ? Est-il mort ? Fitz, le jeune Bâtard ressuscité d’entre les
morts, n’en croit rien. Pour lui, son prince se cache dans une forêt lointaine.
Avec son ami, le loup Œil-de-nuit, il décide de le retrouver, de lui rendre son
trône et de tuer l’usurpateur. Mais la mission qu’il s’impose est rude. Ses
ennemis ne le lâchent pas et les épreuves qu’il traverse sont innombrables.
L’affection que lui porte la reine Kettricken, la naissance d’un fils, qu’il
n’a jamais vu et dont le destin l’écarte, suffiront-ils à lui faire mener à
bien cette redoutable tâche ?
Avis :
Toujours réédité chez Pygmalion, ce second
tome reprend le format d’origine en regroupant Le Poison de la vengeance, La
Voie magique et La Reine solitaire,
les trois romans issus du premier découpage de l’œuvre de Hobb pour la
commercialisation dans notre pays. Il marque aussi la fin du cycle de L’assassin royal.
Je sors de cette lecture un peu triste,
comme si je venais de quitter un ami cher, le personnage de Fitz s’étant révélé
dans ce tome. Je n’aime pas trop le thème de la quête initiatique en fantasy dont
il était en partie question dans l’opus précédent, et celui-ci se retrouve de
fait débarrassé de cet aspect, à mon grand soulagement. On se concentre donc
sur Fitz, l’homme qu’il est, pétri de contrastes qui sont pourtant très
cohérents quand on y repense. À chaud j’ai même l’impression que le personnage
a « mangé » l’intrigue tant c’est lui qui reste présent dans mon
esprit une fois le livre refermé (alors que pendant la lecture je n’avais pas
ce ressenti). Son personnage est vraiment l’élément clé du début et de la fin,
sans doute pour cela qu’il m’a autant marqué. L’histoire en elle-même n’est
bien sûr pas en reste, le Royaume des Six Duchés recèle encore son lot de
trahisons, révélations et rebondissements. Après un début certes un peu lent
(mais, sans spoiler, ceci explique cela) le rythme ne faiblit plus et les pages
s’enchaînent sans temps mort. Le style de Robin Hobb est fluide, avec néanmoins
quelques longueurs qui ne m’ont pourtant pas gênée, et c’est un plaisir de
parcourir l’univers qu’elle nous décrit et ses intrigues.
Ce second tome de La Citadelle des ombres m’a davantage plu que le précédent et c’est
le cœur un peu lourd que je l’ai refermé.
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