Résumé :
Une jeune magicienne est désignée pour débarrasser son
royaume d’un terrible dragon... Une adolescente insouciante se retrouve
transportée dans un monde inquiétant... Une fée est prête à tous les sacrifices
pour sauver son prince d'une mort certaine...Un médecin fait une expérience des
plus étranges au chevet de sa patiente sur le déclin...
Huit illustrations. Huit contes mêlant magie et amour.
Allez à la rencontre de divinités et de créatures démoniaques ou
merveilleuses... Découvrez ces histoires au parfum de terribles malédictions,
de destins tragiques mais aussi de courage et de nobles sentiments !
Avis :
Dans cette anthologie parue aux Éditions du
Chat Noir, huit textes d’auteurs différents viennent raconter l’histoire
suggérée par les huit illustrations présentes dans le recueil.
Si globalement cette anthologie est
agréable à parcourir, j’ai toutefois noté une grande disparité dans la qualité
des textes, avec des nouvelles que j’ai beaucoup aimées, et d’autres moins.
En tête de mes favorites, la nouvelle de
Céline Guillaume qui m’a emportée dans son univers avec une historie courte et
efficace de dragon. Peut-être un peu classique, mais diablement efficace, un
coup de cœur.
Ensuite vient L’étrange histoire du luthier amoureux, où l’on retrouve la plume
de Stéphane Soutoul pour une histoire triste et touchante comme il sait si bien
les raconter, second coup de cœur de l’anthologie en ce qui me concerne.
Avec Ravln
de Vanessa Terral, le lecteur découvre un mélange d’urban fantasy et de mythologie
nordique qui n’est pas inintéressant, même si j’ai trouvé que l’histoire
manquait parfois un peu de rythme pour un format aussi court.
L’héroïne d’Ambre Dubois, passé un premier
a priori un peu négatif, nous emmène dans un récit moderne aux accents féériques
qui m’a beaucoup plu. De la même manière le texte de Malaïka Macumi, dans un
tout autre registre, est également très fort, peut-être plus précieux et moins
facile d’accès néanmoins.
La
maison de la sorcière m’a un peu déçue à la lecture car trop prévisible,
c’est une histoire de sorcellerie classique qui colle parfaitement à l’illustration
qui l’accompagne, mais justement j’avais envie d’être surprise, l’histoire
proposée par l’image me semblait trop évidente, un peu comme un piège dans
lequel l’auteur est tombée. C’est aussi le cas avec le conte de Liä Viloré que
j’attendais plus déjantée après l’avoir découverte dans Vampires d’une nuit de printemps.
Le recueil se referme sur Dame Astrea d’Angélique Ferreira, la
plus longue et la plus fastidieuse des nouvelles. L’histoire et le style sont
très simples et en profond décalage avec le niveau de l’ensemble de cette
anthologie, laissant une impression un peu négative puisque ce texte est le
dernier lu. Vraiment dommage.
Les illustrations sont toutes superbes, le
travail de Cécile Guillot m’a une nouvelle fois séduite, et chaque texte colle
plutôt bien à son image, ce que j’ai beaucoup apprécié car ce n’est pas
toujours le cas dans ce type de recueil.
Malgré une inégalité dans la qualité des
textes proposés, Dames de lune, Fées des
brumes est une anthologie agréable à lire et à regarder.
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